Assistés par
Christian Masumbuko et Seraphine Bakadipala, Fady Ambroise a eu le plaisir de
recevoir Jean
Félix Mwema Ngandu pour une interview vendredi 11 novembre 2016. Ce jeune qui influence
positivement la jeunesse congolaise par des activités citoyennes et de
leadership, Jean Félix est un consultant indépendant et formateur impliqué dans
l’industrie de la jeunesse. L’un des bénéficiaires de la bourse « Mandela
Washington Fellowship » 2015 actuellement Coordonnateur National de
Young Africain Leaders Initiative-YALI Congo Kinshasa. Amoureux de la RDC, il a
partagé avec nous sur son parcours, sa carrière et ses visions.
Qui est Jean
Felix ?
Né à Kinshasa,
deuxième enfant d’une famille de 6 (1er garçon), fils de NGANDU
DIEMO Heribertus et MWANZA INA MFUMU Colette.
J’ai fait
mes études en commençant par l’école maternelle à Cardinale MALULA, obtenu mon certificat
d’études primaire à l’école Saint Raphaël et en suite je suis parti à
Lubumbashi où j’ai décroché mon diplôme d’état au Collège IMARA saint François
de Sales en Latin-philo. Je suis Licencié
en communication des organisations de l’Université de Lubumbashi.
Quand j’ai
terminé, je me suis rendu au Zimbabwe pour mon Master dans une université
américaine, Africa University au sein de l’Institut de Paix,
Leadership et Gouvernance qui se trouve dans cette université. Arrivé au
Zimbabwe j'ai commencé par suivre une formation en Anglais intensif dans la
même université où j'ai fait mon Master. Pendant que je suivais mon programme
d'Anglais je prenais également des Cours de langue Coréenne.
Avant de
terminer j’ai eu une période de stage dans une organisation qui s’appelle Christian
Care, j’étais en charge d’un camp des réfugiés où la majorité de
réfugiés était congolais. Et tout ça c’était des choses qui m’embêtaient un
peu. Je n’avais pas encore fini mon Master que j’ai été appelé pour enseigner
les Conflits armés en Afrique et l’Environnement Sociopolitique de l’Afrique à
l’Université Maria Malkia. En Juin 2014 j'obtenais mon Master en Paix,
Leadership et Gouvernance.
Une fois
fini (en 2014), je postule à un programme de l’Alliance des Nations Unies pour
les Civilisations je suis retenu pour aller à New York et j’étais le tout
premier congolais à y participer. Mais entre-temps pendant mon séjour au
Zimbabwe, j’ai eu plusieurs certifications avec une université suédoise sur les
questions de droit de l’homme, droit des refugiés, et d’autres certificats
juste par intérêt.
Et après je
décide de revenir au pays, mais au lieu d’aller à Lubumbashi où se trouve la
famille, j'ai décidé d’aller à Kinshasa d’où je suis parti en 1997.
Mais en
arrivant c’était assez compliqué parce que j’avais des idées sur ce que je
voulais faire, créer une structure qui allait s’occuper des jeunes dans le
renforcement des capacités, question de leadership, question d’entrepreneuriat,
question d’engagement citoyen etc.… Il me fallait trouver un environnement qui
allait me permettre de commencer tout ça. Aujourd'hui je peux dire que j’ai été
chanceux de tomber sur des personnes qui m’ont permis de rentrer dans ce que je
voulais faire. Ils se reconnaitront.
Au lieu de
commencer une structure j’avais préféré rejoindre une autre, parce qu’en
échangeant avec des ami(e)s j’avais trouvé que ce qu’ils faisaient ou ce qu’ils
avaient l’intention de faire rencontraient pour beaucoup les idées que j’avais.
Comme ça j’ai rejoint AveC (Avenir Citoyen) et on à commencé à former
des jeunes.
Apres c’est
comme ça que plus tard j’ai eu l’opportunité de devenir consultant et formateur
pour NDI (National Democratic Institute) une ONG américaine qui fait la
promotion de la démocratie. Comme ma spécialité à l’université quand j’ai fait
mon Master c’était plus du côté gouvernance, gestion de conflit,
leadership,…Voilà j’ai commencé à former, mais d’avantage j’ai formé les jeunes
qui sont dans les Ligues des jeunes des partis politiques sur les questions de
leadership et de politique.
Par la suite
j’ai eu un autre contrat toujours avec
NDI pour donner une formation sur la réflexion prospective sur le
processus électoral en RDC. Donc j’ai dû faire moi-même une formation en
prospective pour former des gens.
Que
faites-vous actuellement ?
Je suis un
consultant indépendant, j’ai travaillé avec NDI et pendant que j’étais à
Washington pour YALI j’ai rencontré le responsable de Global Intergrity (une
structure qui suit les tendances de la gouvernance et de la corruption dans le
monde entier en utilisant des équipes locales) qui m’a sollicité pour devenir
évaluateur national en RDC 2014-2015. Et cette année je suis devenu chercheur
principal de Global Intergrity au Congo.
En dehors de
Global Intergrity, je suis en train de mettre en place un institut de
politique publique qui s’appelle BUSWE. Hormis cela je suis
Coordonnateur National du réseau YALI-Congo, je suis chargé de formation
de l’ONG Avenir Citoyen (AveC), je travaille beaucoup avec des
structures de jeunesse.
Comment
trouvez-vous le temps pour vous départager ?
Comme
consultant indépendant, je ne suis pas quelqu’un de tenu par une structure
où je suis bloqué. Dans le cadre d’AveC par exemple, ce n’est pas un
emploi, mais une position que j’occupe, c’est du volontariat, ce n’est pas une
structure où tu es là en permanence et c’est le cas de YALI également. Ce
qui me prend peut être plus de temps c’est Global Intergrity avec les
recherches.
Qu’est-ce
que YALI ?
YALI (Young
Africain Leaders Initiative) c’est une initiative du président sortant des USA
Barack OBAMA pour le renforcement des capacités des jeunes leaders africains
mise en place depuis 2010. Dans sa conception actuelle, YALI compte 3 composantes
et le programme phare est le Mandela Washington Fellowship. La
première édition de Mandela Washington Fellowship a eu lieu en 2014 avec
500 jeunes africains du Sud-Sahara dont 12 congolais qui se sont retrouvés aux
USA dans des universités pendant six semaines et après ils ont eu un sommet
avec le président Barack OBAMA en suite en 2015 y a eu encore 500 jeunes qui se
sont rendus aux USA, il y avait 14 congolais dont moi-même.
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Mandela Washington Fellowship C’est 3 programmes : Business et
entrepreneuriat, Leadership civique et Publique management, et moi j’étais dans
public management. C'est-à-dire, la gestion de la chose publique.
Comment
êtes-vous devenu coordonnateur national de YALI-Congo et en quoi cela consiste?
Après 2014,
il y a eu une forte volonté de réunir les YALI, d’organiser une structure qui
puisse gérer ou coordonner les YALI dans le pays comme dans d’autres pays
aussi. Il y a d’abord eu une plate-forme en ligne avec Google où l’on rajoutait
les jeunes qui sont membres du réseau YALI en ligne. Finalement il s’est
posé un problème, il fallait formaliser la structure et avec d’autres YALI, y a
eu l’idée de se réunir à Kinshasa en mars 2016. Nous avons eu des jours des
travaux sur la création de la structure et le dernier jour y a eu des
élections. Je n’avais jamais pensé à être coordonnateur national, mais y a eu
des voix qui m’ont poussées à poser ma candidature, je l’ai fait et j’ai été
élu pour un mandat de 2 ans non renouvelable en présence des représentants de
l’ambassade des USA.
Comme
coordonnateur national, je suis là pour coordonner toutes les activités du
réseau. On élabore un programme national sur les formations qui vont dans le
sens des domaines de Business et entrepreneuriat, Leadership civique et Public
management. Ces programmes sont suivis à travers le pays avec les autres
coordinations provinciales qui sont autonomes. Dans mon travail, j’essaye de
faire en sorte de davantage faire connaitre le réseau YALI à travers le pays,
faire en sorte que les jeunes congolais bénéficient au programme des
formations que ça soit aux USA ou à Nairobi et même ici sur place à travers des
cours que nous avons en ligne, des formations et conférences que nous organisons.
Etant donné
que YALI est une initiative du président Barack OBAMA, remplacé aujourd’hui par
Donald TRUMP qui nous a montré sa position sur la politique étrangère lors de
la campagne électorale. Ne craignez-vous donc pas qu’il puisse suspendre
le programme?
Ça ce sont
des choses qu’on verra…
En 2015
nous avions posé la question au
Président Obama de savoir si le programme allait continuer après lui. Sa
réponse était que le programme va continuer. Il pense que le programme va
continuer parce qu’il va être institutionnalisé. Donc il ne va plus dépendre de
l’administration Obama.
Quelle est
la contribution de YALI dans la jeunesse congolaise ainsi que tous ces
programmes et actions qui l’accompagnent ?
L’idée
derrière YALI c’est de renforcer les capacités des jeunes leaders africains.
Généralement ce sont de jeunes qui sont déjà engagés dans leurs communautés,
qui font bouger certaines choses, qui sont des acteurs de changement dans leurs
communautés qui sont sélectionnés pour participer aux programmes Yali (USA,
KENYA). Yali leur donne des connaissances et outils dont ils ont besoin pour
améliorer ce qu’ils font déjà. Pour être pris dans business et entrepreneuriat
par exemple, il faudrait montrer des connaissances dans ce domaine, soit avoir
déjà un business qui roule ou avoir des idées pour construire un business.
En termes
d’impact, quand les jeunes reviennent des formations YALI, il y en a qui
bénéficient des subventions pour le lancement de leurs projets ou pour
renforcer leurs business. Et à leur retour au pays ils influencent leurs
communautés par l’amélioration de leurs business. Ces jeunes reçoivent des
connaissances qui leur permettent d'améliorer leurs performances comme leader,
le travail de leurs différentes structures
Autre chose
avec YALI c’est ce qu’on appelle le Giving Back to the community,
c’est rendre à la communauté. Nous qui avons bénéficié, on ne garde pas ces
connaissances pour nous, on doit partager avec les autres. C’est ainsi que nous
organisons des formations par-ci, par la pour permettre à ceux la qui n’ont pas
eu la chance d’aller là-bas d’avoir les mêmes connaissances que de fois notre
système éducatif ne nous donne pas.
Et s’il
faudrait que je revienne à moi, le travail que j'ai fait avec NDI comme consultant
et formateur des jeunes des partis politiques, me renforce dans la position de
public management parce que je travail de tel sorte à améliorer la gouvernance
en RDC.
C’est quoi
le volontariat et qu’est-ce que vous gagnez en retour ?
Pour moi, le
volontariat c’est donner de son temps, de sa personne, de son intelligence, de
son énergie pour contribuer à un bien-être commun au sein de la communauté.
Nous, les Alumni
(Anciens boursiers de programmes d’échanges sponsorisés par le Département
d’Etat Américain) avons
lancé un programme qu’on appelle le Community Service Day (CSD)
c’est-à-dire jour de service communautaire. Tous les mois une fois, nous descendons
quelque part rendre des services gratuits dans la communauté et aujourd’hui
nous avons atteint un grand nombre de volontaires qui viennent.
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Photo prise apres la journée CSD de juin 2016 |
Qu’est-ce
que l’on gagne ? Déjà, pas de l’argent, mais nous gagnons beaucoup.
Le
volontariat est une sorte de formation car on acquiert de l’expérience qui peut
nous servir à l’avenir ( Le volontariat est considéré dans beaucoup de
structures comme une expérience professionnelle. Ce qui est une bonne chose
pour les Étudiants et ceux qui viennent de terminer les études. Dans les
structures internationales par exemple le volontariat a une importance.
Au-delà de
tout ça, en faisant du volontariat tu contribues au bien-être de ta communauté,
le volontariat t’apporte une sorte de reconnaissance sociale, ça te permet de
rencontrer des gens qui peuvent t’ouvrir
des portes dans l’avenir. Qui sait?
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CSD du 29 octobre au jardin botanique de Kinshasa |
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Pendant que
vous organisez vos activités dans le cadre de CSD, y a-t-il des sponsors qui
sont derrière vous ?
Non, il y a
pas de sponsors, c’est vraiment du volontariat. Le don en matériel ce n’est pas ce qui vient en premier pour nous.
Ce qui compte le plus pour nous, c’est le don de soi, donner de sa personne,
mais des fois quand on a l’occasion de faire un don de matériel , on le fait.
Comme par exemple quand on a besoin de repeindre une école ou réparer des
bancs, on effectue un appel à la contribution où chacun apporte ce qu’il peut
(des clous, des ciments, de la peinture, des brosses, etc.).
Pensez-vous
avoir atteint le quota normal des volontaires partout dans le pays ?
On veut
avoir d’avantage des volontaires, on veut avoir beaucoup plus de gens parce que
l’idée c’est de transmettre une culture. Plus on aura des gens, plus la culture
va s’installer. L’idée c’est plus tard avoir des millions de volontaires dans
le pays. Pourquoi pas du Congolais un volontaire, une personne engagée dans la
vie de son pays ?
Nous avons des
grandes ambitions par rapport à ça qui vont au-delà du rêve, c’est une vision
pour que ça devienne un véritable phénomène dans notre société.
Et à chaque
fois que les volontaires arrivent, nous leur demandons d’aller multiplier ces
connaissances ailleurs.
C’est quoi
le leadership ?
Par essence,
le leadership est une forme de volontariat. Parce que si l’on doit prendre un
leader c’est quelqu’un qui a une vision qui veut amener les gens à
atteindre un objectif commun, il sait comment y arriver, mais il doit
transmettre cela aux autres parce que seul il n’y arrivera pas, il y arrive
qu’avec le concours des autres. La base c’est le volontariat.
L’objectif
du leadership c’est de créer d’autres leaders c’est de transformer les gens.
C’est pour ça que le leader agit en montrant l’exemple, lui-même devient un
volontaire, lui-même est dans l’action, et ensemble vous êtes transformé. Ce
n’est pas quelqu’un d’accompli ou qui n’a plus besoin d’avancer, c’est quelqu’un
qui continue à se perfectionner et il se perfectionne dans l’échange avec les
autres, il se perfectionne dans le fait que les autres grandissent et
s’améliorent.
En tant
qu’un jeune leader congolais, encouragez-vous les jeunes à jouer à la DV Lottery
?
En ce qui me
concerne, je ne me suis jamais vu postuler à la DV Lottery, peut être
que ça changera un jour... Mais je pense que ça dépend de ce que les gens
recherchent, s’il y a des jeunes qui veulent aller étudier, apprendre certaines
choses par exemple ou qui ont des intentions nobles et que c’est la voie pour
eux d’y arriver pourquoi pas. Ce qui serait mauvais c’est de croire qu’aller
aux usa c’est la fin de tous les maux.
Vous œuvrez
dans les activités qui encouragent l'entrepreneuriat, le leadership, la
démocratie et le développement. Quel est votre point de vue sur la situation
politique actuelle de la RDC où la démocratie semble être handicapée et
comment pensez-vous que la RDC pourrait se développer et améliorer ses
conditions de vie partant de ses ressources humaines et richesses naturelles
actuelles ?
La situation
actuelle est une situation très délicate. On devait organiser les élections, on
se retrouve à un point où les élections ne sont pas probables. C’est
douloureux de voir que nous sommes un pays avec un énorme potentiel, ce qu’on a
les ressources qu’il faut pour bien faire les choses, mais on ne l’a pas fait
et on a là, l’occasion d’envoyer un signal fort au reste du monde par rapport à
l’avenir de la démocratie dans notre pays, si nous réussissons à avoir une
bonne transition. Ça sera une très bonne chose.
Il faut voir
dans quelle mesure amener le potentiel humain à fonctionner à son maximum,
c’est-à-dire comment est-ce que développer d’avantage l’humain. Aussi longtemps
qu’on n’aura pas créé cet humain capable de porter cette émergence, ça va
rester dans le monde des rêves. Le plus important c’est de renforcer l’humain
et ça avec notre système éducatif.
Bien que
certains considèrent ça comme une malédiction, on a quand même la chance
d’avoir ces ressources naturelles et si l’on sait les exploiter, ça sera une
bonne chose. C’est ainsi il faut avoir l’homme capable de les exploiter.
Quel est le
rôle que devrait jouer l’Etat congolais dans ce que vous faites et qu’a-t-il
déjà apporté comme contribution ?
En termes de
contribution, je ne voudrais pas dire rien…
Je crois que
gouvernement devrait d’avantage s’impliquer dans les questions d’accompagnement
des jeunes. Il y a plusieurs structures des jeunes qui essayent de se
battre en donnant le meilleur . Elles ont besoin de l’appui de l’Etat, cet
appui ne sera pas nécessairement financier, mais des fois l’impression juste de
se savoir soutenu, accompagné, permet de se donner d’avantage.
Avez-vous
des ambitions politiques ou d’autres types d’ambitions ?
Je pense que
l’avenir nous en dira d’avantage.
Mes ambitions
ne tournent pas nécessairement autour de ma personne, mon souci c’est de
contribuer à construire un pays grand où il fait beau d’y vivre…
Je vis ce
que j’ai appris au quotidien. J’ai toujours pensé que l’influence pour moi ne
se résume pas à une position, à occuper un quelconque poste pour influencer.
Je suis
quelqu’un d’ambitieux, j’ai une structure (BUSWE) qui apportera beaucoup
dans les années à venir. C’est un réservoir de pensées. L’idée c’est d’avoir
une structure qui travaille sur les politiques publiques, c’est-à-dire on
mène des recherches et on propose des
politiques publiques innovantes. Et on devra travailler avec le gouvernement,
l’assemblée nationale… BUSWE nous permettra de quitter dans le monde des
théories superficielles et d’avoir des sujets enrichis qui vont faire avancer
le pays, nous l'espérons.
Quelles sont
les difficultés que vous rencontrez par rapport à vos activités ?
Avec le CSD
La difficulté que nous pouvons souligner est celle liée aux moyens financiers.
Parce que si l’on voudrait vraiment impacter comme on le souhaite, il faudrait
qu’il y ait beaucoup des moyens. Après une activité, quand vous partez avec le
sentiment de n’avoir pas assez donné, de n’avoir pas fait ce qu’il fallait,
cela dérange un peu. Mais le fait d’avoir donné avec le cœur nous apaise.
L’autre
difficulté est la non implication de l’Etat. C’est quand même triste de voir
que c’est plutôt des structures étrangères qui vous aident et accompagnent
alors que votre propre gouvernement ne s’implique pas vraiment.
Et avec YALI,
la difficulté est qu’au lieu d’être vu comme un acteur à utiliser pour
influencer positivement le pays, vous êtes vu comme des opposants, des gens qui
veulent renverser le pouvoir.
C’était donc
là l'essentiel de notre interview, si vous avez des questions ou
proposition à soumettre, laissez les nous dans l'espace des commentaires ou
écrivez nous par mail et nous vous répondrons rapidement.
Convaincu voir les jeunes pareil
RépondreSupprimerj'ai bcp appris a travers cet échange. Nous avons de jeunes capables de parler du Congo avec une vision aussi cohérente et prêché par exemple. merci a toi Jean Felix.
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