Fady Ambroise

Hello ! C'est ici que NOUS partageons sur la vie au quotidien : poèmes, pensées, analyses et interviews. N'hésitez pas à nous laisser vos avis en commentaire !

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dimanche 24 mai 2020

La sphère congolaise est capable de faire parler même les muets. Depuis le début du confinement je n’ai pas écrit au sujet du Coronavirus sur ce blog, mais ce n’est pas la matière qui manquait. Ah Kinshasa, ata olobi oko koma te, mais makambu ezo salema kaka na misu nayo. Osala boni ? Awa covid19 ekomi shida !

Cette pandémie fait des ravages, des perturbations, et tant d’autres aléas parmi lesquels le ralentissement des activités économiques. Afin d’empêcher la « circulation du virus », les gestes barrières ont été recommandés. À ces mesures ont été rajoutées : la fermeture des établissements d’enseignement ; la fermeture des bars – terrasses – restaurants ; la fermeture des églises ; la suspension des rassemblements de plus de 20 personnes, ce qui impliquent les fêtes, funérailles et autres sorte de célébrations ; la réduction de passagers dans le transport en commun ; la déclaration de l’État d’urgence ; la fermeture de toutes les frontières de la République, suspensions des vols et la mise en quarantaine de la ville de Kinshasa ;… et plus tard le port obligatoire des masques dans les lieux publics. 

Ces mesures, bien que sanitaires, ont perturbé plus d’un ménage. Déjà que la majorité de congolais, plus précisément des Kinois, ne vivent que de l’informel. Les sièges de plusieurs entreprises et institutions étant concentrées à la Gombe, le confinement de cette commune a paralysé tout Kinshasa : certains employeurs ont suspendu les contrats avec leurs travailleurs, d’autres (comme des banques) ont décentralisé leurs activités et personnel dans d’autres communes ; les prix des biens de première nécessité ont très remarquablement augmenté. Que faire ? C’est le Covid19 le responsable. Personne n’était préparé !

Le Covid19 a été l’objet de plusieurs théâtres dans la scène congolaise, perturbant le Covid lui-même. Au point de ne pas en venir qu’on ne puisse pas le prendre au sérieux malgré les décès causés en chine, comme à l’occident. 

Les balbutiements du Ministère de la Santé autour du premier cas du Covid n’avait fait qu’augmenter les doutes sur la véracité de cette maladie au pays. Ainsi, plus les contradictions se suivaient, plus les doutes s’accumulaient : « est-il vraiment malade du Covid ? » ; « N’est-ce pas un montage pour avoir des millions, de l’État et de l’OMS ? » ;… Toutes les raisons se présentaient pour alimenter nos doutes : 

- L’incapacité du Ministère à déterminer la nationalité du premier cas contaminé ; 
- Le spectacle des policiers devant l’hôtel où résidait le patient, d’abord sans masques et en suite avec masques devant la caméra ; 
- L’interview du patient – en stars – pour informer sur sa bonne prise en charge, à côté des gens non-protégés…

Le 6 avril le confinement de la Gombe fut déclenché, la police et l’armée étaient au rendez-vous dans toutes les entrées de cette commune. Étant de la commune voisine, je ne pouvais sortir chez moi sans assister au spectacle ou en être victime. Il faut faire les pieds ou prendre une moto pour arriver à l’arrêt où prendre un taxi. Sur 24, ceux qui souhaitaient accéder en ville passaient au contrôle munis de leur badge d’accès. J’aperçois de l’autre côté de la rue une vingtaine de policiers debout dans la carrosserie de ce véhicule semblable à celui qui transporte les prisonniers. Je me retourne pour tirer attention à ce que racontent les individus avec moi à l’arrêt, parmi lesquels, quelques policiers en tenue civile. L’un d’eux fait son topo, fièrement, sur comment ce véhicule est un parquet à lui tout seul : « les procès ont lieu dans ce véhicule que vous voyez… » ; « les sorts des gens se décident là-dedans avant d’atteindre la Prison de Makala… » ; «…c’est une administration complète avec tout, y compris un OPJ ». Au milieu de son speech à côté de ses collègues en uniforme qui semblaient valider ses dires, je l’interromps avec une question :

– Mais pourquoi les policiers dans le véhicule n’ont pas respecté les gestes barrières ? Regarde comment ils sont coincés entre eux.
– La tenue qu’ils portent est une meilleure protection qui soit ! me répond son collègue. 

Sur le coup, j’ai juste ravalé ma salive et continué mon chemin essayant de comprendre comment cette tenue leur protège contre le Coronavirus au point qu’ils n’étaient plus concernés par les gestes barrières.
Deux semaines plus tard, le port du masque a été rendu obligatoire. Les policiers ont de nouveau vu là l’occasion de racketter les paisibles citoyens. Sans porter ce masque, tu paies une amende de cinq mille francs congolais en cash auprès des agents de la Police sans rien en échange. Ni masque ni quittance. 

Le côté positif de cette pandémie est les changements et nouvelles habitudes qui ont (revu) vu le jour. Là-dessus je me questionne : nous fallait-il cette saleté de Corona pour en arriver là ? Les flâneries ont finies ; l’ambiance a pris fin ; le lavage des mains est devenu un credo ; on s’assoie à présent à l’aise dans le transport en commun ; les églises aux boucans ont mis une pause, les fidèles passent maintenant par Dieu sans intermédiaire et sans payer des frais. Bref, nous avons donné priorité à ce qui est utile. 

Ce qui est marrant dans cette histoire est qu’alors que sous d’autres cieux les malades du Covid19 se plaignent de manque d’une bonne prise en charge, de l’absence des masques ou de respirateurs : chez nous les malades du Covid19 se plaignent auprès du Président de ne manger le Fufu qu’une seule fois par jour au lieu de trois. Rire. 

Malgré nos doutes sur le virus, malgré que le Covid19 est pour beaucoup un moyen d’enrichissement illicite, malgré la maladresse des autorités sur la prise en charge et la communication autour de cette pandémie : le Coronavirus est une réalité, nous avons l’obligation de prendre soin de nous en pratiquant les gestes barrières afin de nous protéger et protéger nos proches !!!

samedi 2 mai 2020

Ça doit faire un moment que je ne vous ai pas écrit !
Ces derniers temps, les jours d’intervalle entre nos échanges sur ce blog ne font qu’augmenter. Panne d’inspiration ? Je ne pense pas !
En ce temps de confinement où tout semble fini, arrêté, bouleversé, les événements autours de la… « Pandémie » ( ?) devraient normalement inonder mon blog des écrits. Mais, ce n’est pas le cas. Certains s’imaginent que ce break tombe à pic dans ma vie de Littéraire, et que je serai en train d’écrire mon prochain livre, mais, ce n’est pas le cas.

Alors, suis-je en panne d’inspiration ? Non, je ne le suis pas !
J’écris toujours, mais dans ma tête. Chaque jour dans ma tête circulent des mots, fruits de l’observation, de mes exaspérations, de mes coups de cœur et mes ras-le-bol. Je vous jure, le décor congolais est tellement littéraire qu’il rendra qui le souhaite Écrivain.

Je ne suis pas en panne, je me le constate et me réalise que : je suis devenu sélectif à ce que je dois écrire et comment je dois l’écrire. Je suis devenu rigoureux, en vers moi-même et en vers mes écrits. Car chaque jour des milliers de mots et de sujets d’écriture cogitent dans ma tête, une lutte en permanence entre mon cerveau et mes doigts : « ça doit sortir, ça doit sortir ! », mais je résiste, pour ne ressortir que le meilleur.
Ainsi, je deviens comme une fille à la vingtaine, belle, élégante et…célibataire.  Imaginons le nombre de dragues et de cours qu’elle enregistre ! Parmi des milliers de sollicitations, il lui arrive d’accepter une proposition (ou deux, même plus) de la personne qui l’aurait marquée, d’une manière ou d’une autre. Et c’est ce qui m’arrive : des mots, des phrases, des sujets bouillonnent dans mon esprit. Ils se heurtent jusqu’à celui qui va effleurer ma sensibilité, un peu comme une course des spermatozoïdes.

Alors, voilà où j’en suis, à emmagasiner autant que possible, pour notre plaisir à tous !

En attentant de me lire très bientôt : prenez soin de vous ! Nous sommes confinés, mais pas finis. RESTEZ CHEZ VOUS !

dimanche 8 mars 2020


Ma mère n'en sait rien de votre journée de la femme. Elle n'a participé à aucune conférence sur l'émancipation  et l'égalité de sexe. D'ailleurs elle n'est même pas arrivée avec ses études jusqu'aux exetats, mais c'est une brave, une battante, une gouvernante, une gérante, une cheffe de ses entreprises.
L'image tirée du recueil de poèmes Plume & Flûte, une illustration du poème "Ma mère, ma lumière"

Elle est une femme d'affaires. Oui, pour nous préserver de l'enfer, elle a été femme à tout faire. Elle était et elle est là pour nous, on dirait qu'elle n'existe que pour nous. La première et l'unique "associée" de mon père c'est elle. Il n'y pas un seul forêt, une seule brousse que mon père ait affronté pour se frayer son chemin sans être avec Elle, Maman. Mon père sait, et le dit que sans cette brave épouse à ses côtés, il n'en serait pas arrivé là.
Extrait du poème "Porte ouverte", du recueil Plume & Flûte
Maintenant de quelle émancipation on Nous chante ?  Pour quelle égalité de sexe à l'européenne les femmes luttent ? Une femme qui veut s'émanciper le sera. Sans une quelconque conférence. La femme c'est la flamme, mais sa flemme la renferme... c'est ce genre de sujets que mon livre Plume & Flûte traite dans son chapitre 4, Écrits pour f(l)emme.

Merci.

Fa. WISHIYA DIBAYA

lundi 17 février 2020

Depuis un moment, en RDC, et à Kinshasa en particulier, a vu le jour une nouvelle profession, un métier qui séduit de plus en plus les jeunes. Calqué ailleurs, ce métier fait des miracles. C’est une mine d’or dans les mains... non, dans la bouche de celui ou celle qui la manipule. Face aux suiveurs, il transforme en dieu (comme pour les fidèles devant leurs pasteurs) car ta parole devient parole d'évangile. Ce métier n’est rien d’autre que celui de … « Motivateur ».

Coach, Motivateur tout-terrain, tout est rien : Arnaque ou nouveau métier ?

Il m'arrive de suivre les motivateurs étrangers. Du moins ceux qui... parlent dans mon domaine : chacun d'eux motive dans un domaine spécifique. Un domaine dans lequel il a de l'expérience à partager. Ils ne tirent pas des citations prises çà et là pour en faire des chevaux de bataille.

Les congolais en abusent ! Un médecin qui devient motivateur en architecture et design ; un licencié en économie qui peine à trouver du boulot devient motivateur en entrepreneuriat, avec comme seul discours : tu ne seras jamais riche en travaillant pour quelqu'un.
Il y a un coach qui partage sur la tenue des blogs. Il a des blogs à succès et raconte les astuces et moyens utilisés pour arriver à ce résultat. Voilà un coach ! Contrairement aux motivateurs et coachs tout terrain qui pullulent sur notre sphère congolaise.

Je suis pour le coaching. Moi par exemple je peux coacher, guider ou orienter un étudiant dans la réalisation et rédaction de son un TFC ou Mémoire qui traite de l’Économie, étant passé par là mais, de là à me qualifier de coach ou motivateur en la matière, Hum… c’est prétentieux !

Je peux encourager un ami de se lancer dans les affaires en vendant des produits de Lufu, mais de là aller m’autoproclamer « Coach » ou « Motivateur » en entrepreneuriat... 🙄hum ! Wana ekomi ARNAQUE (c’est de l’arnaque) en profitant de la pauvreté des jeunes congolais. Arrêtez ! Cherchez-vous un emploi ! Svp…

Zidane fait le métier de coach, du football précisément. Il en a à raconter : footballeur puis coach à succès également. Mais ne peut se dire coach de vie, coach passe-partout. Mais bino, ata réussite moko te na actif, bokomi coach ya nyoso (aucune réussite à l’actif, vous vous faites des coachs tout-terrain).🙄

Désolé les gars ! Je ne veux frustrer personne. Juste qu'on doit arrêter avec ça. Et partager l'expérience. J'aimerais bien que Tony Elebe, Tata N'longi Bia Titudes, Richard Ali, Christian Gombo, Hervey N'goma, Peter Komondua,… nous motivent sur la littérature (ayant déjà sorti des livres et un album pour Peter) sur des questions telles  que : ‒ Comment devenir Auteur ; ‒ La publication d'un livre ; ‒ Les étapes à franchir ; ‒ Publier un livre/album malgré les critiques et manquent des moyens ; ‒ Comment se faire des fans ;‒ Vivre de son œuvre dans le contexte congolais ;…

Si j'ai un problème avec les Coachs et Motivateurs tout-terrain ‒ tout est rien ?

‒ Oui, j'en avais depuis. Depuis le début de cette histoire, pour être précis. Depuis qu'ils ont commencé à vivre du désespoir des jeunes congolais. Il y en a qui font des conférences, mais tu arrives, que des définitions que tu maîtrisais déjà : - C'est quoi le succès, - C'est quoi l'échec, - C'est quoi investir, - C'est quoi la réussite... à la fin au nom de Jésus, amen. Ah ? C'est tout ? Sérieux !

La motivation n'est pas nouvelle, elle a toujours existé. Ce qui est nouveau c'est le métier de « Motivateur »... à la congolaise. Chose qui ne devrait pas exister. Car la motivation est née du partage d'expérience et non du partage des textes, pensées ou citations d'autres.
Ce que je déplore actuellement est la motivation de partage du vent ‒ les vendeurs des rêves : des jeunes qui se mettent à motiver les autres sur l'entrepreneuriat et consorts sans base dans le domaine. Juste une ou deux lignes d'encouragement, et le tour est joué ! Un motivateur ou un coach doit encourager les autres sur un domaine qu'il a lui-même expérimenté !
- Un motivateur sur les affaires alors que sa plus grande réussite est une page Facebook qui peine à atteindre 1.000 j'aime. 😱
- Un motivateur sur le développement personnel, sa vie amoureuse laisse à désirer. Les relations interpersonnelles, n'en parlons même pas. Incapable de garder une simple copine, mais c’est lui qui se met à coacher des mariés sur comment vivre en couple.



mercredi 18 décembre 2019

Ce matin, j'ai quitté la maison vers 8h moins, et il faisait encore nuit. Observant le ciel, sa grisaille n'annonçait que la pluie. Une de plus.

Inquiets sont ceux qui en n'étaient victimes, et qui en seront encore. Car rien n'a changé, de nos vitrines.

On pagaie de pluies en pluies, en attendant le pire ?

Égouts et tranchées obstrués après être débouchés, leurs montagnes de boues et déchets arborent les artères, goûtant au soleil comme des dunes, avant de rejoindre leurs demeures, et reboucher les canalisations... en attendant une pluie de plus.

mercredi 16 octobre 2019

Rétrocommission, un cancer presque rien !

Ça paraît peut-être moins flagrant, vu qu’on est tellement habitué avec le mal et qu’il est devenu presque notre mode de vie et pain quotidien, mais : LA RÉTROCOMMISSION est l’une des maladies qui tuent et ont tué ce pays, la RDC. Elle est une cale au progrès souhaité, elle est une obstruction à la réalisation des promesses (en rapport avec le social du congolais et la paix) faites par le chef de l’État, Félix A. Tshisekedi. Car, aussi bon qu’il puisse être, si il est entouré par des gens, qui, ne partageant pas sa vision ne pensent qu’à se remplir des poches : ça causera sa perte et celui du pays en même temps. Ainsi, je fais un clin d’œil à ceux qui ne jurent que par sa perte : SI LE PRÉSIDENT FÉLIX ÉCHOUE SON MANDAT, C’EST TOUT UN PAYS QUI EN PAIE CASH ! On a donc intérêt de prier, de converger nos efforts et énergies positives pour que ça marche. 

La rétrocommission étant devenue… normale, a tué notre économie ; notre éducation ; des familles ; etc. - Comment peut-on trouver normal qu’un individu qui a 5 à 10 ans d’impaiement d’arriérés de salaires se construise des maisons et envoie ses enfants étudier à l’étranger ? À cause de ce genre de pratiques, beaucoup d’entrepreneurs congolais ne savent s’envoler ou voir leurs business commencer vu les multiples barrières de commissions auxquelles ils doivent faire face. Dieu seul sait combien d’investisseurs se sont vus refuser d’œuvrer en RDC parce qu’ils ne se soumettaient pas à cette pratique. 

En y pensant à fond, je réalise que cette rétrocommission, devenue comme un cancer, est dans l’air qu’on aspire. Elle est dans chaque bien que nous consommons. On la voit chaque jour et on regarde à coté car ce n’est pas un crime : ce n’est pas un crime qu’un enseignant demande aux élèves ou étudiants de l’argent contre la réussite (branchement), ou conditionne ses syllabus ; ce n’est pas un crime qu’un Policier-roulage demande l’argent aux taximen, « mbote ya likaku » ; ce n’est pas un crime qu’une agence de recrutement demande de l’argent aux candidats ; ce n’est pas un crime qu’un employé obtienne une promotion ou avantage contre une relation sexuelle ; ce n’est pas un crime que des violeurs ne sachent jamais à quoi ressemble une porte de prison, … 

Ainsi, les autorités doivent… qu’est-ce que je raconte, ils sont tous dans ça ! Ou du moins presque tous… Bon, quant-à la photo du saut-de-mouton, c’est juste pour souligner l’avancement des travaux de construction de celui du croisement 24 - Boulevard du 30 juin, chose que j’encourage. Hâte de voir à quoi ça ressemble, un saut-de-mouton. Lol. Je me demande même si l’orthographe est correcte. 

En attendant, n’oubliez pas de réserver mon livre, Plume & Flûte👇🏽👇🏽👇🏽

mardi 30 juillet 2019

"Gouverne et ment", 65 fois

Gouverne et ment, voilà donc la recommandation unique ! Cheval de bataille des gens cyniques, des pouriticiens iniques : - 65 membres du gouvernement ! Vous ne plaisantez pas, vous ? Du moment où chacun à sa part, pas grave...

Où est donc l'intérêt de la nation ? Où est le peuple d'abord ? Même si ceci rime avec le peuple à bord, ça ne sous-entend pas qu'on déborde... 

On est bien parti pour un naufrage, avec 65 membres du gouverne - ment, qui gouvernent et mentent, qui s'attirent et attirent comme des aimants : je ne serai pas étonné de nous voir perdre tous nos minéraux et minerais, avec autant de magnétisme ! 

C'est ça donc gouvernement ? Une montagne des mensonges aux commandes, qui gouverne et ment.  Entre temps, on compte les jours, jusqu'aux prochaines excuses, et érections...
Alors, trinquons 🥂

"Gouverne et ment", soixante-cinq fois.

À lire aussi :

lundi 24 juin 2019


«Venez à cette première nationale, entendre par vous-même, la version congolaise de l’indépendance de notre pays et comprendre pourquoi il nous faut une nouvelle offre politique en RDC, notre mère patrie.»  RDC+

Le Collectif Réveil pour une Dynamique du Changement et Plus, en sigle RDC+ vous convie à une grande activité de commémoration de la 59ème année de l’indépendance de la RDC et de réflexion stratégique sur le capital de la toute première alternance pacifique au sommet de l’état dans salle de spectacle Showbuzz, en face de l’ambassade de France ce samedi 29 juin 2019 de 9h à 12h sous le thème : « 59 ans après, nécessité d’une nouvelle offre politique ». 

Cette activité sera animée par de nombreux intervenants : politiques, entrepreneurs, etc. Le débat sera l’occasion d’aborder les différents aspects de la commémoration de l'indépendance et de la première alternance démocratique en RDC. Le public aura l’opportunité d’interpeller les intervenants, qui se feront une joie de leur répondre.
RDC+ = Réveil pour une Dynamique de Changement & Plus
Pour tout contact avec l’organisation : merci d’écrire à la page Facebook RDC+/Nouvelle offre politique. En attendant, notons le rendez-vous dans nos agendas afin de ne pas manquer à cette activité importante : 

- Date : samedi 29 juin 2019 
- Heure : de 9h à 12h 
- Lieu : salle de spectacle Showbuzz, en face de l’ambassade de France.

Soyons les bienvenus !!!
Invitation à partager gratuitement avec les proches.

dimanche 9 juin 2019

Souvenir d'enfance... 

À notre époque, ce n'était pas facile de parler à une fille. Elle ne se baladait pas en désordre. Tout était chronométré : aller-retour à l'école, au marché, à l'église... 

Quand elle passe en route tu peux l'interpeller avec les Psssss ! Psssss ! Elle ne répond pas. Si elle est courtoise, elle va se retourner juste pour te dire : va dire Pssss à ta soeur... 

Si tu te décides de la suivre pour lui présenter ton projet de société : soit elle ne te parle pas, soit elle commence à faire des zig-zag, d'un côté à un autre de la route. Soit elle improvise un arrêt chez son amie. 
Tu te fatigues, tu rebrousses chemin. Là tu es chanceux, tu n'as croisé ni son Grand frère, ni son père... 

Voilà pourquoi, la lettre était capitale. Écrire c'était facile, mais lui faire parvenir la lettre, c'était un Calvaire. Il fallait utiliser soit son amie, soit son petit frère (en contrepartie tu lui payes les arachides ou le "kikanda" ou le Biscuit VAP)... 
Tu pouvais dire tout ce que tu veux dans la lettre : "Que quand tu la vois ton cœur bat Toumtoum comme la batterie..."
Le chemin de croix commence avec l'attente de sa réponse. Tu peux attendre 2, 3, 4 mois. D'ailleurs dès qu'elle reçoit ta lettre, elle endurci encore les stratégies d'invisibilité... 

Quand elle voudrait te répondre, ça serait une lettre remplie des dessins de fleurs faites avec les stylos aux ancres: rouge, vert, noir et bleu... 

La vie était mieux. Il y avait le sens d'honneur, de responsabilité, de persévérance et de dignité.  On n'obtenait pas ce qu'on voulait en claquant les doigts : il fallait se battre. On ne cédait pas à la première sirène.. 

Il paraît que la majorité de ceux qui ont commencé par les lettres jusqu'au mariage, n'a pas divorcé... 

NB. Beaucoup vont se reconnaître soit en tant que rédacteur en chef, fidele lectrice ou Messager attitré 😜 

dimanche 2 juin 2019

"Si tout le monde répandait la lumière de sa foi au lieu de chercher la part d'ombre dans celle de son prochain : le monde serait, de plus en plus éclairé de bonheur...et de paix !" je me le dis. Ne trouvez-vous pas que c'est ainsi que devrait être une religion qui s'est dite émanant de Dieu créateur ? Une éclaireuse, ...

Un jour vous comprendrez, si ce jour arrive bien sûr que Dieu est bien au-delà des croyances, des limites religieuses et doctrinales ; que Dieu est UNIQUE et il n'est pas chrétien, musulman, sacrificateur, bouddhiste, hindouiste ou kimbanguiste...

Dieu est grand, vaste et immense. Tellement immense qu'il ne peut être contenu ou résumé dans une seule Bible, une Thora ou un Coran. Le faire, c'est le limiter.

Dieu est dans l'immensité de l'espace tout comme il est dans l'exiguïté d'un grain de sable. Il est dans les gazouillements des hirondelles, les sanglots du roi, tout comme il est dans les vagissements d'un nouveau-né.

Quand toi tu le vois par Jésus christ, de l'autre côté de la rive, il s'est manifesté à travers Bouddha, Krishna, Mahomet...et ici par Simon Kimbangu, Kadima Muakuidi etc. Donc il serait sage de ne pas limiter Dieu dans le seul contenu du livre devant nos yeux. Dieu est bien au-delà de tout ça ! 📖🙏🏽

Bon dimanche !!! Si ce texte vous tombe bien un dimanche.
À lire aussi : 

vendredi 31 mai 2019


Concentré dans la visualisation accélérée de la série Game Of Thrones, j'étais complètement déconnecté de la politique congolaise. Et d'un coup,  je vois les panneaux du Sphinx de Limete avec mention : "PÈRE DE LA DÉMOCRATIE CONGOLAISE" à l’annonce du rapatriement de sa dépouille mortuaire au pays. Je l'encaisse facilement par rapport à la même mention qui était inscrite sur les panneaux avec l’effigie de Joseph Kabila (président honoraire de la RDC) pendant la période électorale et post-électorale (ça, ça me démangeait et dérangeait).

Par des réactions opposées de certains internautes et partisans de Lamuka sur les réseaux sociaux, je comprends que Étienne Tshisekedi, affectueusement appelé « Ya TSHITSHI » est fait ou sera fait « héros national ». Ayant zappé cette information officielle, s'il y en avait, je n'ai eu aucun avis…
Étienne Tshisekedi wa Mulumba
Né à Kananga (alors Luluabourg au Congo belge) le 14 décembre 1932 et décédé le 01 février 2017 à l’âge de 84 ans à Bruxelles (Belgique), Étienne Tshisekedi wa Mulumba est un homme d'État de la RDC : Icone de l’opposition congolaise ; 4 fois premier ministre sous le règne de Mobutu (2ème président de la république) ; président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti avec lequel il va lutter contre la dictature de Mobutu jusqu’à l’instauration du multipartisme et de la démocratie congolaise, jusqu’à son dernier soupir ;… L’opposant historique Étienne Tshisekedi est le père biologique de l’actuel président de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le premier diplômé en droit du Congo en obtenant son diplôme de docteur en droit à l'Université Lovanium de Kinshasa (actuellement Université de Kinshasa, Unikin) en 1961.
Etienne Tshisekedi au milieu trinquant aux cotés du Président Mobutu
Les réactions des internautes et autres individus s’opposent à la probable élévation d’Étienne Tshisekedi au rang d’héros national  en donnant des raisons pour lesquelles il ne peut être HÉROS. Certains vont jusqu'à nier sa lutte et d'autres établissent une liste des individus méritant cette place. Ce qui est complètement grotesque. On l’accuse d’avoir justifié l’exécution des Martyrs de la Pentecôte alors Ministre de l’Intérieur et des Affaires coutumières sous Joseph-Désiré Mobutu.- Son opposition n’était qu’une farce, rajoutent-ils. Il était de mèche avec le pouvoir…🤧
Félix-A. Tshisekedi Tshilombo, président de la RDC
Et là encore je me suis demandé si cette opposition ne vient pas du fait qu'il a pour fils Félix ! Le président de la même république qui veut faire de lui un héros. L’ascension de son fils à la magistrature suprême a-t-elle effacé ses années de lutte ? Nous a-t-elle fait oublier les ovations que nous avons eues à son égard ? Héros ou Père de la démocratie, ne sont-ils pas des titres lui octroyés de son vivant ?🤔🤷🏾‍♂️

De Saul à Paul : on accepte le Persécuteur devenu Apôtre mais on revêt Étienne Tshisekedi de son passé Mobutiste pour nier son combat et effacer son parcours pendant qu’on profite de son héritage.
La sorcellerie n'est pas seulement le fait de voler sur un balai et évacuer de la fumée, mais également s'obstiner à réfuter un fait pour ses tendances ou appartenances.

Le corps d’Étienne Tshisekedi est de retour au pays, sa terre natale, pays pour lequel il a toujours milité, deux ans après sa mort. Mes pensées sont tournées vers sa famille biologique et mes hommages à la personne qu’il était et au symbole qu’il incarne. Il est celui à qui on doit notre courage de dire non aux institutions quand elles déroutent. Il est celui à qui on doit notre liberté d’expression… Donc si c’est dans les projets du gouvernement de faire de lui « héros national », c’est tout à fait légitime. Je n’ai pas d’objection !✌
Le couple présidentiel s'inclinant devant la dépouille d'E. Tshisekedi à son arrivée à l’Aéroport International de N'djili


samedi 22 décembre 2018

Bonjour à tous ! Et à toutes 😉
Chers lecteurs/chères lectrices, ça fait un bail que je vous ai écrits, je sais. En dehors de "275 JOURS & CONTRACTIONS", je suis dans plusieurs projets d'écriture : deux romans et deux recueils (récits et poèmes) que j'espère mettre en votre disposition dans les jours à venir. J'espère que vous allez bien ?

Quant à moi, je vais bien. Du moins, comme d'habitude, au rythme du pays : il y a un soleil, une lune et des étoiles; il y a un matin, un midi, puis, un soir ; il y a le jour, la nuit, et nos ennuis habituels ; le ciel est toujours bleu-ciel et le soleil a gardé son lit...

Rien à changer ! Du moins, au temps. Il est resté pareil. Mais pas nous ! On a pris, perdu et repris du poids ; on prend de l'âge - on tourne des pages - on devient sage (ça dépend). 
On a appris à compter ! La retenir puis la voir répartir ; se voir seul ; faire une nouvelle rencontre ; se marier ; avoir un bébé, puis un deuxième (jamais un sans deux, deux sans trois. Dit-on)...tout comme perdre un être cher (là, je pense à mon grand-père). Tout ceci, la vie nous a appris à les compter : à soustraire, additionner, multiplier...La mathématique de la vie. 

Aujourd'hui est un nouveau jour ! Mais rien à changer au temps. Le soleil va se lever à l'est pour se coucher à l'ouest. On aura les mêmes soucis. Peut-être ou pas, ou même encore plus...Gardons juste la morale : ce qui ne te tue pas, te rend plus fort. Les insultes, du moment où elles ne te collent pas à la peau, garde ton chemin, la tête haute. De tes échecs, apprends ! Et de tes expériences, mûris !

Joyeux noël et mes voeux de bonheur pour ce nouvel an, nouvel élan 💪
@FadyAmbroise

vendredi 16 novembre 2018

💔Écœuré ! Mon cœur est pelé !

Chaque jour je sens mon cœur être pelé par les atrocités de mon pays. Où est partie la part d'une humanité qui nous définit ?

Vos tirs ont-ils emportés avec eux vos cœurs et cerveaux ?

Quand d'un simple revers de la main vous balayez des vies humaines pour nous le balancer en information dans la "rubrique du chien écrasé" comme un simple détail parmi tant d'autres de dégâts d'une excursion policière.

Ceux sur qui vous tirez, ne sont-ils pas vos semblable ? Si "frères" est trop proche, ne sont-ils pas des êtres vivants : aimés, chéris, appartenant à des familles sur qui repose un espoir ?

D’une vie usée dont on essaie de joindre les deux bouts avec des économies de bouts de chandelle, on nous sert un avenir brisé sur une assiette de mensonges.

C'est quoi ce lieu où l'élite et le kuluna subissent les mêmes sorts ? Et c'est même le kuluna qui est revêtu en agent de l'ordre avec comme officiers, des agents de l’ombre.

Peuple affaibli, c’est sur le pilier qui lui permettait de se tenir qu’on vient tirer ! Peuple affamé, incapable de le nourrir, vous l’abattait pour amoindrir vos dépenses !

Lâches ! Vous tirez au moindre cri à l’unisson, même si cela ne concerne que l’éducation !

C'est avec une plume humectée par mes larmes que je tente d'écrire sur ces pages ensanglantées de ces âmes innocentes.😭       
Hommages aux étudiants de l'Unikin tués cette semaine à balle réelle alors qu'ils manifestaient dans l'enceinte du campus pour la reprise des cours et la fin de grève des professeurs : Hyacinthe Kimbamfu Rodrigue Eliwo


               

dimanche 14 octobre 2018

Mes parents Jeanot Wishiya et Agnès Ntumba le 23 novembre 1992 à Kamonia, Kasaï.
Mes parents sont mes héros sur terre. Tout au long de leur vie, ils n'ont travaillé que pour leur bonheur. Et ce bonheur réside dans le fait de voir leurs enfants épanouis. 

Mes modèles, ils se sont privés de précieux atours pour que nous ne mourions pas de froid. Ils ont passé des nuits blanches sous des branches et sur des planches, à vendre à même le sol, éclairés par la lune, éclaboussés, arrosés par la pluie, mouillés et ensuite séchés par le soleil, tout au long au de la voie routière, au-delà des frontières (du Kasaï au Kongo central en passant par Bandundu et ses villes) pour que nous ne manquions : de quoi remplir le ventre, où mettre la tête et des cahiers avec lesquels étudier.
Mes parents n'ont pas connu l'université, mais ils sont aujourd'hui des Masters en Management des ressources humaines, des licenciés en Économie et en Communication des Organisations à travers nous leurs enfants.
Mon père nous dit toujours: "je n'ai pas eu de chances ou quelqu'un pour payer les études supérieures, mais je me priverai  de tout pour ne pas que vous mes enfants connaissiez la même souffrance par laquelle je suis passé. Alors, profitez-en tant que je suis en vie et avec mes forces, pour vous donner aux études".
Mon papa et ma maman sont les parents que tout enfant rêverait d'avoir.

Livre à photos, un Papa nostalgique

Mon père avait l'habitude d'inscrire au verso de chaque photo: la date et l'occasion qui a permis sa capture. C'était sa façon à lui d'écrire l'histoire. Car sur chaque photo, il y avait une histoire, un moment précieux qui méritait d'être conservé pour les générations futures. C'était aussi pour lui l'occasion de nous parler de sa vie, de sa famille et nos origines. Ainsi, on avait connaissance de nos parents proches, éloignés, vivants et décédés. Sur les visages de ceux qui ne sont plus, on y voyait un signe de croix (+) écrit au stylo à bille.

Couple normal

Sur certaines de leurs photos de couple au salon, au dessus d'elles, il y avait la mention: "COUPLE NORMAL". Une mention que mon père composait en rassemblant les lettres des titres des vieux journaux et qu'il collait en suite à l'aide du scotch transparent ou d'une colle liquide. C'était à la fois artistique, romantique et prophétique. Prophétique car en dehors de la décoration, c'était un souhait qu'il s'émettait; un désir de voir son mariage mûrir et porter ses fruits. Quoi de plus normal si un couple marchait selon la volonté du créateur ! 
En dehors de cette volonté d'une union réussie, il s'est investi lui et sa compagne, ma mère, sa partenaire de depuis des décennies dans leur succès. Ils se sont supportés mutuellement, partageant des sourires et fous rires à mourir jusqu'à contaminer leur progéniture.  
Mes parents: Jeanot Wishiya et Agnès Ntumba à Lufu (Kongo central, Rdc), 14 octobre 2018.

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La génétique 

Il y a des choses qu'on n'apprend pas. Des choses qui se transmettent de père à fils, de mère à fille, de père à fille, de mère à fils, bref : de parents aux enfants, de grands-parents aux petits enfants. Des choses qui sont génétiques. Rien à voir avec la ressemblance physique. Des choses telles que: la joie, le sourire, le sens de l'humour, l'art, la romance, le style, les goûts, le courage, le charisme...
De mes parents j'ai beaucoup reçu, chaque jour je me découvre et je réalise qu'ils sont empreints en moi, et en chacun de mes frères et soeur. Leurs qualités et défauts font de nous des Wishiya.
Mes parents à gauche, moi et mon épouse Stella Kapinga à droite
Je savais que j'avais son sourire, mais pas comme une pub de dentifrice 😂😂😂
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Mon papa et ma maman sont les parents que tout enfant rêverait d'avoir.

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lundi 1 octobre 2018

Pendant que la ville de Beni cherche à se débarrasser de la fièvre hémorragique à virus Ebola, cette terre qui depuis un moment a subi le martyr se retrouve à nouveau baignée dans son propre sang suite aux tueries qui regagnent peu à peu le terrain.

"Je crois que chacun doit agir à son niveau pour rendre cette lutte effective, et surtout la demande est que les autorités territoriales de notre république ne demeurent pas silencieux face à cette situation qui en fait devient agaçante. Avec l'aide de Dieu, la ville de Beni et tout le reste du pays retrouveront la Paix tant attendue. Mes sincères condoléances aux familles biologiques des victimes, et qu'elles trouvent en Dieu la plus grande consolation.Dr Slam Stone

Note sur Ebola:
La fièvre hémorragique à  Ébola est une maladie virale très souvent mortelle et tue 50 à 90% des cas présentant des manifestations cliniques.
Son agent pathogène qui est le virus Ébola est issu de la famille des Filoviridae.


Des quatre sous-type de ce virus, trois sont effectivement présents en République Démocratique du Congo et attaquent l'homme et se transmettent par contact direct avec le malade atteint, ses organes, ou ses différents fluides biologiques, voire le cadavre du défunt. La transmission peut aussi se faire par la manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts.

Des précautions anti-infectieuses nécessaires sont prises et des techniques d'isolement sont appliquées pour éviter la contamination du personnel soignant et autres agents de santé.
La période d'incubation varie entre 2 et 21 jours.

Symptômes
Une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et des maux de gorge. Cette fièvre est souvent suivie de vomissements, des diarrhées , d'éruptions cutanées, d'insuffisance rénale et hépatique et d'hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques.

Diagnostic
Des tests spécialisés sur les échantillons de sang mettent en évidence des antigènes spécifiques ou des gènes du virus. Il est possible de détecter des anticorps contre le virus et d'isoler celui-ci en culture cellulaire. Ces examens de laboratoire présentent un risque biologique extrême et ne doivent être pratiqués que dans les conditions de confinement les plus rigoureuses possibles. Les progrès des techniques de diagnostic ont abouti à l'élaboration de méthodes non invasives (sur des échantillons de salive ou d'urine) et à des tests sur des échantillons inactivés qui accélèrent le diagnostic au laboratoire et contribuent ainsi à la prise en charge des cas et à la lutte contre les flambées.

Traitement
Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs, car les malades sont souvent déshydratés et doivent être mis sous perfusion ou réhydratés par voie orale avec des solutions d'électrolytes.

Un dessin de Dr Slam Stone, l'artiste multidisciplinaire.


Plume & Flûte, un livre de Fa. Wishiya Dibaya aux Éditions Mabiki

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices, Ça fait un bail, je sais ! Mais pour me rattraper : je vous amène une bonne nouvelle, ...