Fady Ambroise

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jeudi 5 décembre 2019

Interviewer: SAMBA Saphir
Interview de Fa. WISHIYA DIBAYA

Fa. WISHIYA DIBAYA, la puissance des mots, baume à l’âme.

Plus connu sous Fady-Ambroise, Fa. WISHIYA DIBAYA, de son nom d’auteur, est un congolais se distinguant de ses confrères par sa pluridisciplinarité. Passionné de mots et féru de lecture, il maitrise la langue, jouit d’une aisance à passer d’un genre littéraire à un autre et développe avec délicatesse et finesse, des thèmes dits tabous.

Poète dans l’âme et virtuose de son art, il fera de l’aquarelle vierge qu’est la vie, sa toile de fond, surfant sur les vagues de l’anthologie, mémoires de l’histoire et morale devenue circonstancielle au fil du temps.

Tout naturellement, il gratifiera l’humanité de plusieurs opus, parmi lesquels, Plume & Flute publié en 2019. Fa. WISHIYA DIBAYA a accepté, le temps d’une interview, nous transporter dans son monde.

1. Bonjour Fa. WISHIYA DIBAYA. ITWK et son lectorat, sont ravis de vous compter parmi les invités vedettes de ce groupe culture, ce mois. Vos talent et complexité, sont relevés par votre plume prolifique.Avant de parcourir les courbes de votre plume, il serait judicieux de connaitre l’homme. Qui est-il ?

Fa. WISHIYA DIBAYA, je suis un auteur congolais : Blogueur, Libre penseur et Écrivain – poète. Licencié en Économie, je suis congolais, né le 19 août  1991 à Tshikapa, République démocratique du Congo. Marié et père de deux filles, je navigue entre ma profession de Comptable au sein de la Banque Commerciale Du Congo, BCDC et l’univers littéraire. 

2. Vous êtes pluridisciplinaire, serait-il possible d’avoir un  aperçu de vos différentes caquettes ?

Je suis un artiste né, je suis un dessinateur inné, libre penseur, blogueur avec mon blog www.fadyambroise.net où je partage sur la littérature avec mes poèmes, récits, nouvelles et pensées. J’y publie également certains jeunes artistes de notre sphère question de les promouvoir. Je suis un Comptable de profession, et Écrivain – poète par passion.

3. Pourquoi Fa. WISHIYA DIBAYA ?

Mon nom complet est Fady-Ambroise DIBAYA WISHIYA,  « Fa. WISHIYA DIBAYA » est mon nom d’auteur, question de mettre en avant, nos noms africains. Mais mes pairs m’appellent souvent Fady-Ambroise, ainsi que les lecteurs de mon blog.

4. Pourrait-on avoir une ébauche de votre bibliographie et résumés afférentes aux œuvres ? 

Ma première publication avec un éditeur est « Plume & Flûte », publié aux éditions Mabiki. Je suis également auteur de plusieurs récits et poèmes qu’on peut retrouver en ligne sur mon blog www.fadyambroise.net, ainsi qu’auteur de la nouvelle « 275 jours & contractions », téléchargeable en ligne, coécrit avec Tony ELEBE. 275 Jours & Contractions est une nouvelle de 4 partie à travers laquelle je relate mon expérience de la naissance de ma fille ainée en assistant mon épouse. Dans un élan poétique et d’intrigues : on assiste à l’attente, aux stress, à la peur, à l’impatience, à l’inquiétude, à l’espoir, ... qui envahissent les parents à la venue de leur bébé.

5. Votre bibliographie pourrait susciter bien de vocations, pourrait-on avoir une ébauche de vos parcours académique et artistique ?

Comme parcours académique, je suis détenteur d’un diplôme de Licence en Économie, option Développement de l’Université Libre de Kinshasa, 5 ans après mon obtention du diplôme d’État (Bac) en option Commerciale & Administrative au Complexe scolaire Nepoko.

J’ai intégré l’univers littéraire  après avoir créé mon blog en 2010. À la base, l’objectif était d’y partager mes dessins et pensées, mais au fil de temps il est devenu est vrai livre électronique. J’y partageais non seulement mes pensées et avis sur des sujets d’actualité mais également des récits fruits d’une expérience personnelle, d’une histoire imaginaire ou d’un fait de société. Il est né alors l’envie de perfectionner de plus en plus mon style, en écrivant certains faits en poésie ou en empruntant un style d’écriture d’un roman lu ou encore celui de l’écrivain congolais Zamenga, à travers son roman « Chérie Basso ».

Et grâce à mon blog j’ai rencontré des jeunes auteurs et autres amoureux de la littérature, qui par ces contacts et sur demande de mes lecteurs (surtout lectrices) naquit l’envie de publier un livre.

6. Pourquoi avoir courtisé la belle dame qu’est la littérature ? La complexité de vos œuvres dénote la vivacité de votre esprit ? Quelles parures de la belle dame, appréciez-vous particulièrement ? 

Le pourquoi n’est rien d’autre que l’envie de m’exprimer. Étant naturellement timide pour exprimer à l’oral certaines choses, la littérature s’est avérée être un moyen par lequel je pouvais m’ouvrir, m’étaler, me dévoiler et voyager. Je suis beaucoup plus dans la littérature séduit par la poésie : elle est un moyen d’exprimer avec harmonie, images, musique, et avec l’âme. Elle a plus de magie et de spiritualité que tout autre genre littéraire. On m’appellerait « poète », mais je vois « griot » plus approprié. Je ne me définis pas également comme appartenant à un genre spécifique. Ce que m’importe c’est m’exprimer ! Par poèmes, récits, nouvelles, romans ou contes. 

7. Vos mots ont plusieurs assonances et peuvent de ce fait, participer aux réformes profondes de la société. Pensez-vous être un leader d’opinion ? Êtes-vous un artiste engagé ?

Je ne me qualifie pas d’un leader d’opinion ni d’un artiste engagé, mais juste un artiste plein d’opinions. Rires. Un leader serait trop me prendre la tête, il n’y a pas d’un côté l’Artiste et de l’autre côté l’Artiste engagé. Le fait déjà d’être un artiste est un engagement. Mon rôle d’artiste est de : éclairer, dénoncer, soulager,… par mes mots ! C’est une vocation, un devoir. Me taire ferait de moi un traitre.

8. Que pensez-vous de la littérature africaine  ?

La littérature africaine a une force et des valeurs n'ont exploité. Elle est beaucoup plus influencée et dominée par les normes de la littérature occidentale que nos auteurs trouvent plaisir à copier. La littérature africaine se veut d'être plus spirituelle qu'esthétique ; elle est instructive que divertissante, et cette fonction est restée à l'oral.  La littérature africaine est un luxe pour une partie de sa population qui ne peut y accéder à cause du coût des livres dû par manque d'industries littératures, et l'absence de la bonne part dans les budgets des nations africaines

9) De quoi, est-il question dans Plume & Flûte ?

Plume & Flûte est un recueil de poèmes, 37 au total, 36 écrits en français et un en lingala. Un livre de beaux écrits et belles illustrations fruits de ma plume. Il est subdivisé en quatre chapitres principaux et un cinquième comme bonus, un clin d’œil à la culture et à ma langue maternelle. Les quatre premiers chapitres sont consacrés respectivement  aux : - Rôle de l’écriture, la place de l’écrivain, l’inspiration, et l’Artiste ; - Dénonciation, la paix, la justice, la misère, la famille et la mort ; - L’amour, ses non-dits et mots-dits, la rupture et ses blessures ; - La femme, ses flemmes et, sa flamme. On y retrouve la femme dans ses multiples facettes. Il y a donc de quoi exciter ou stimuler l’artiste et sa plume en mode veille, séduire les amoureux de la plume, réconforter les âmes tristes et panser les plaies.

10. Dans Plume & Flûte, vous explorez avec ingéniosité les mémoires africaines, réouvrant certaines pages taboues de l’humanité. À votre avis, procéder à un effeuillage perpétuel du puits sans fond qu’est l’amour, serait-il positif pour l’évolution de la société ?  

L’amour est une maladie et le remède en même temps. À cause de lui les méfaits sont connus, de cœurs sont brisés et des âmes perdues. En parler dans toutes ses facettes c’est bien et ça permet à ceux qui sont dans l’abus de se rétracter,  et ceux qui en sont victimes de s’en sortir. Surtout pour les dames, car elles sont majorité à souffrir à cause de l’amour…

11. Dans le même registre, amour et désamour, sœurs jumelles ont marqué certaines ères de leurs empreintes. A votre avis, serait-il possible de grader douleurs et souffrances humaines selon des critères civilisationnels ?

Le bien et le mal font partie de l’homme. Il est du devoir de ce dernier de faire le bon choix. Douleurs et souffrances feront toujours partie de l’homme.

12. La Shoah au même titre que la traite négrière et multiples génocides, sont des périodes ayant assombri la face du monde et marqué l’humanité. Rouvrir ces pans de l’histoire et leur conférer une éternité par le biais des livres, permettrait-il aux nations les plus puissantes de classer la traite négrière au rang de catastrophe ? Quel pourrait être le rôle de l’auteur africain dans cette quête ?

Le rôle de l’auteur africain est simple : écrire. Écrire pour marquer l’histoire. Nous avons l’obligation d’écrire notre histoire avant qu’on l’écrive avec déformation pour nous. L’écriture a une mémoire. Les livres sont les meilleurs héritages que l’on puisse léguer à nos enfants. L’africain est déjà victime d’une perte identitaire, d’une histoire falsifiée et effacée : la destruction de la grande bibliothèque d’Alexandrie ; la profanation de tombes et sabotage  des statues et monuments de pharaons ; les pillages à grande d’échelles d’œuvres au profit des musées occidentaux. 

Nous devons écrire sur la traite négrière ! Pas pour attendre son classement à un quelconque rang, mais parce que c’est notre histoire. La reconnaitre nous-même comme catastrophe suffit amplement. Le plus drôle dans l’histoire est qu’on recourt auprès de nos bourreaux pour que nos lésions soient reconnues

13. Dans Plume et Flûte, après l’humaniste, votre sensibilité anthropologique, est découverte. Vous luttez à votre manière et participez à la préservation de votre culture, à travers un poème dans votre langue maternelle. Pourquoi avez-vous faite le choix d’inclure ce poème dans ce recueil, au lieu de faire un recueil de poèmes uniquement dans votre langue maternelle ?

Plume & Flûte est majoritairement écrit en français, mais j’en ai profité pour insérer quelques pages en Lingala et en Tshiluba. Soucieux de transmettre en ma langue maternelle et par la même occasion immortaliser ma culture qui est en partie transmise à l’oral (avec déformation et mauvaise interprétation de nos traditions et coutumes), j’ai des projets en cours : un recueil de poèmes, un recueil de contes et un roman, en Tshiluba. C’est d’ailleurs pour ça mon choix de la maison d’éditions à porter sur « Mabiki » qui est une promotrice des langues africaines, congolaises particulièrement. 

14. Dans Plume et Flûte, vous vous exprimez à grand renfort de rhétorique et postures langagières, telles la concaténation, asyndète et paranomase. Quels en sont les impacts sur les messages véhiculés ? 

Le multiple styles sont utilisés dans le but de ressortir le beau, d’égayer les lecteurs, en renforçant le message et l’émotion véhiculés par mes écrits, et sans changer ni déformer l’esprit du poème. 

15. Pensez-vous qu’écrire en langue, réduirait votre lectorat et/ou la compréhension de votre « moi » ?

Oui et non. Oui dans le sens où sa réduirait mon lectorat non congolais et, non dans le sens où ceci augmenterait mon lectorat de mes compatriotes qui se sentent à l’écart quand on écrit en langues étrangères.

16. Le tranfèrement des poèmes d’une langue à une autre, est une tentative de mutation linguistique, sujette à une transformation voire déformation sémantique. La perte en sens, signification, aperçu doctrinal ou idéologique, est non-négligeable ; ce qui soulève une thématique et non des moindres, celle ayant trait à la culture et sa préservation. Pourrait-on dire que l’on pense et réfléchit dans une culture ou sa culture ?

Toute traduction implique une trahison,  je ne compte pas procéder à des traductions de me texte en langues, mais plutôt écrire en ma langue, en pensant en ma langue : pour mieux transmettre fidèlement l’esprit du mot employé. J’affirme donc qu’on peut penser et réfléchir dans une culture ou sa culture.

17. Chaque culture ayant ses codes, est-il possible au nom de l’universalité de la littérature, de faire vivre une culture dans une langue, sémillant canal, autre que celle d’origine ?

Oui cela est possible, mais ça demande une forte maîtrise de toutes ces deux langues pour transmettre fidèlement l’esprit de la langue d’origine.

18. « Aucun peuple ne s'est développé sur les paradigmes des autres peuples : langue, spiritualité et culture », est une assertion du Pr. Bingono Bingono. Qu’en pensez-vous ?

Tout à fait d’accord avec lui. Il s’agit là vraiment de l’identité d’un peuple. Et c’est ce peuple qui ignore son identité qui s’ouvre à toutes les identités importées. Trouvant la sienne primitive.

19. Quel serait votre mot de fin ? Où se procurer vos ouvrages ?

Merci à vous de m’avoir accordé cette occasion de m’exprimer !

Toute l’équipe d’ITWK, vous remercie.
ITWK, IN TOUCH WITH KALARA

mercredi 30 octobre 2019

Du nouveau à Kinshasa, enfin une application mobile e-book congolaise !!! 
Link corp, le Start up congolais basé à Dallas (USA) et à Kinshasa dirigé par Arnold Ilonga lance, ce 15 novembre, une application mobile de lecture de livres & magazines appelée « LisoloApp ». 

LisoloApp est une plateforme (E-book 100% africaine en général, congolaise en particulier) de vente et lecture des livres, magazines et éditoriaux en ligne. C’est donc une application appropriée pour Auteurs, Éditeurs, Lecteurs, professeurs, pasteurs, étudiants, et autres passionnés des ouvrages.

Toute personne, propriétaire d’une œuvre littéraire ou autres ouvrages peut enregistrer son œuvre dans la plateforme de vente en ligne sans condition.

Pourquoi publier sur LisoloApp ?

LisoloApp donne aux auteurs plusieurs avantages, entre autres :
  • Être lu dans les 4 coins du monde, même dans des pays où votre maison d’édition n’est pas représentée ;
  • Possibilité de suivre l’évolution de vos ventes et d’ajuster le prix selon votre propre stratégie de vente ;
  • N’avoir aucun contrat d'engagement, le livre est le vôtre, et le reste pendant toute la durée de vente ;
  • Recevoir vos rémunérations des ventes dans votre banque locale en RDC ;
  • Large flexibilité dans les pourcentages de vente ; et
  • Explication des mots clés et dictionnaire incorporé.
Conditions d'utilisateurs

Les utilisateurs auront une meilleure expérience avec l’application étant donné sa simplicité. Il suffit juste de télécharger l’application sur votre portable ou tablette. Plusieurs modes de paiement en ligne sont disponibles dans l’application. L’application est à télécharger sur Android et Apple store à partie du 15 Novembre 2019.

Pourquoi utiliser LisoloApp ? 

« Aux amoureux de la lecture, vous découvrirez plusieurs auteurs congolais, professionnels ou amateurs et vous contribuerez directement à leur développement. L’application donnera aux lecteurs aussi l’occasion de gagner de l'argent rien qu’en lisant les ouvrages dans sa bibliothèque numérique. » Arnold Ilonga, concepteur de LisoloApp et responsable Link corp. 
Arnold Ilonga
Contact :
Téléphone     : +1(240)475-4524 (WhatsApp également)
Facebook page: LisoloApp Africa
Mail                : lisoloappl@gmail.com
Site                 : www.lisolo.app ( en construction)

Alors, n’hésitez pas, rejoignez LisoloApp ! 

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mercredi 23 octobre 2019


C’est avec ce titre captivant (« Crime de l'intello congolais »), que Sonny KAMANA embrasse le monde littéraire. Un livre de 104 pages où l’auteur de l’ouvrage fait un « procès noble » contre l'intellectuel congolais dans son attitude complice du malheur que vit le pays depuis son accession à l'indépendance. Sa responsabilité dans la déchéance des valeurs et la promotion des antivaleurs. 

Publié aux Éditions Kpossible, le livre sera présenté ce samedi 26 octobre 2019 à 10h00, à la Bibliothèque Wallonie Bruxelles, Kinshasa. En plus de la présentation, une vente avec dédicace sera organisée sur place. Et un bonus de shooting photo avec l'auteur et l'éditeur ! 
Ayant répondu à nos questions, Eugene Kandolo, Éditeur et Responsable de la maison d’édition Kpossible a pu donner les informations nécessaires sur le livre, entre autres : le pourquoi du titre ; prix ; ainsi que les lieux de sa distribution :

Pourquoi ce titre, « Crime de l'intello congolais » ?
- C'est un titre provocateur et qui suscite le débat. Il a été choisi en concertation entre l'éditeur et l'auteur après avoir écouté la pensée de l'auteur sur son "procès vis à vis de l'intellectuel congolais.

De quoi il traite ?
- C’est un procès noble contre l'intellectuel congolais dans son attitude complice du malheur que vit le pays depuis son accession à l'indépendance. Sa responsabilité dans la déchéance des valeurs et la promotion des antivaleurs. 
Pourquoi devrait-on se le procurer ?
- C'est un régal en termes d'écriture avant tout ! Et le livre traite d'une question d'actualité à un moment crucial de l'histoire de notre pays. Il permet donc, à ce que les gens participent au débat de société sur la remise en question collective en tant que peuple. Mais, bien plus, sur la redéfinition du rôle à jouer par ceux qui ont le pouvoir de connaitre.

Comment se le procurer ?
- Au prix de 30$, le livre est disponible aux Éditions Kpossible & nos partenaires (KristenTshika Company, MONKITUNGA, etc.)

À propos de l'auteur
Sonny KAMANA est acteur du développement, opérateur culturel et artiste qui s'est forgé dans le secteur de la mode. Initiateur de l'agence Eclispe qui forme, encadre et propulse les mannequins.
Sonny KAMANA

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jeudi 17 octobre 2019


« L’écho de l'espoir » est un livre de Lyricomane NGOBANI paru aux éditions Renaissance Africaine, Paris-France 2019. Et il sera bientôt disponible à Kinshasa. 

C’est dans un recueil de 118 pages que l’auteur de cet ouvrage transmet son message au peuple africain :
-          « ces chants ne sont qu'un message pour le peuple africain qui a subi la dictature de ses propres dirigeants. » Lyricomane. 
Il dit aux africains que l'Afrique sera bientôt en paix et qu’il ne sera plus question de partir à l'étranger pour un quelconque bonheur. Il conclut en disant  « l'Afrique est mon seul continent, je l'arrose avec mes mots pertinents ».

« L’écho de l'espoir est un recueil de poèmes lyriques destinés à être chanté, accompagné de l'instrumental ou carrément la musique. Autrement on dirait que ce sont des chants poétiques… », a martelé Lyricomane. 
L’auteur a à travers son recueil, a emprunté le chemin de Jacques Brel, chanteur-poète français originaire de la Belgique. En lisant ce recueil, vous aurez l'impression de lire Jacques Brel car l'auteur a voulu montrer les fameux styles que pratiquait le chanteur Français à sa génération et celle du futur. Il a honoré ce chanteur en redonnant le goût au public de chercher à découvrir qui il était.

Ou trouvez le livre ?
L’écho de l’espoir est disponible sur Amazon et auprès des Éditions Renaissance Africaine à Paris et à Brazzaville. À Kinshasa, il sera disponible à la librairie de la Halle de la gombe. Pour plus d’infos : +243829078606

Qui est Lyricomane ?
Lyricomane NGOBANI alias « Militant du quotidien » est né le 29 septembre 1994 à Bandundu ville. Il est diplômé d’état en Électricité de l’Institut Technique et Professionnel MOSALA, un internat des frères Joséphistes de Kinzambi.  Arrivé à Kinshasa en 2013 pour poursuivre ses études supérieures, il s’oriente vers des études  Mathématiques-Informatique et obtient son diplôme de licencié en Mathématique et informatique « Math-Info » à l’Université Pédagogique Nationale (UPN). C’est après son cursus universitaire qu’il se consacre pleinement à la littérature et le Slam. 
Lyricomane NGOBANI

Après avoir fait partie des KINSHASLAM et LIPOPO-SLAM, des groupes des jeunes kinois amoureux de la plume,  il crée, avec ses pairs la structure « Collectif Envie d’Écrire ». Une structure dans laquelle il exerce la fonction du Président. Il est également membre de l'Atelier pour le Leadership, l'Excellence et la Formation(ALEF) ainsi que de l’Association des Jeunes Écrivains du Congo, Ajeco.

Lyricomane est auteur de deux recueils de poèmes, l’un  publié en juin 2O18 aux Éditions Feu Torrent (RDC) intitulé : « Mon pays va à vau-l’eau » et l’autre publié en septembre 2019 aux Éditions Renaissance Africaine (Paris-France) intitulé : « L’écho de l’espoir ».

Nous ne pouvons oublier ton slogan
Qui traverse nos esprits comme un ouragan.
Nous le lèguerons à nos enfants et petits-enfants.

Rossy, tu as été sauvagement assassiné,
Ton image est gravée dans nos mémoires,
Sur nos paumes se dessine la beauté de ton sourire.

Tu as dit fermement que le peuple gagne toujours,
Nous continuons la lutte jusqu’à obtenir la victoire,
Nous sommes en rage contre ces meurtriers.

Ces meurtriers ne savent pas qu’ils t’ont rendu héros,
Toutes les générations parleront de ton nom précieux,
Ceux qui dirigent notre pays en ce moment sont des zéros.

Rossy, tu n’es pas mort, tu es juste dans l’autre monde.
Nos pleurs, nos cris, nos douleurs et nos prières tu les entends.
Le pays n’est plus comme tu l’as laissé, la situation s’est aggravée.

Nous avons déjà un régime politique moribond,
La preuve, nous avons un pays à l’économie moribonde.
Sois tranquille, tu as une demeure splendide.

Qui sait si leurs cadavres seront calcinés,
Ces meurtriers ont déjà un pied dans la tombe.
Repose en paix sur ta merveilleuse tombe.

Tu as écrit une histoire inoubliable,
Tu as montré de quoi tu étais capable,
Et tu as laissé un slogan immuable.

Rossy, le peuple gagne toujours,
Le peuple Congolais te donnera raison.
Les médiocres leur place, c’est la mort ou la prison.

« Hommage à Rossy MUKENDI », l’un des beaux poèmes du recueil « L’écho de l’espoir ».

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mardi 15 octobre 2019


« Après de longues années de travail je suis enfin arrivé, au terme d’un parcours compliqué, à me détacher d’un projet très personnel. J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon premier Roman, intitulé « Une vie après le Styx » qui en 176 pages peint la trame de la tragédie des Grands Lacs et du Congo en particulier, qui a vu le viol érigé en arme de « Déstructuration massive » et les violences faites à la femme s’installées dans une normalité, voire une banalité malsaine. » Éric NTUMBA

Extrait : « …Je suis une femme, une vraie femme maintenant, Emmanuel! Vu d’ici c’est peut-être plus un drame qu’une raison de se réjouir tant je vois la souffrance que l’appartenance à la gent féminine peut causer aux porteuses de chromosomes XX. C’est comme si en faisant le design du génome, Dieu mit des croix pour signifier le degré de souffrance auquel le futur embryon serait exposé dans sa vie de terrien. Résultat: les femmes ont hérité du double de ce que les hommes auront à endurer La vie d’une femme, c’est deux chemins de croix... c’est un aller-retour sur la via Dolorosa... » 

Publié aux éditions l'Harmattan, ce roman retrace la vie de Sifa, une jeune fille congolaise…

Pourquoi un tel roman ? Et pourquoi ce sujet ?
Simplement parce que j’ai estimé de mon devoir d’offrir à toutes les victimes des Guerres du Congo une sépulture intemporelle, un cimetière de mots.  Parce que je sais (sans comparaison aucune) que je n’ai pas découvert les guerres napoléoniennes dans des livres d’histoire mais en lisant Tolstoï… Je sais aussi que c’est « Au cœur des ténèbres » de Conrad qui a jeté la lumière sur les atrocités commises dans l’Etat Indépendant du Congo… Je connais le poids des récits, des écrits dans la formation de la conscience et de la mémoire collective. Cet ouvrage est donc la réponse à une tension interne de savoir comment les générations futures découvriraient-elle le drame Congolais dans un siècle ? Par la plume d’un observateur externe bien loin de la prophétie de Lumumba appelant que notre Histoire soit écrite par nous et au Congo ? C’est donc en combinant ma passion pour les mots (exprimées longtemps par des compositions Rap, puis des poèmes) et la fiction romanesque au devoir de mémoire qui s’imposait à moi comme une évidence que j’ai pris ma part de responsabilité.

Pour conclure, à l’aune des grandes manœuvres politiques et des moments historiques que nous traversons collectivement, avec leurs aléas et soubresauts, il m’est apparu nécessaire de rappeler que le renouvellement des élites attendues ne saurait-être que Politique ou Economique. Le pari du Changement que nous attendons est d’abord un défi culturel, et j’espère par ce Roman contribué un peu (car chacun devra faire sa part) à la renaissance des belles lettres congolaises.

Où peut-ton trouver Une vie après le Styx ?
Le livre est disponible en ligne sur le site de l'éditeur Harmattan ou sur Amazon. À Kinshasa, il est en vente à l'Hôtel Sulutani à 25 USD ou par Be You RDC.

À propos d’Éric Ntumba
Éric Ntumba Bukasa, de son nom complet, est né en 1982 et il est marié et père de deux enfants. Après des études universitaires en « Technologies de l’information » à la North West University (Afrique du Sud), il intègre le cycle international long de la promotion Willy Brandt de l’ENA (France) où il obtient un master en « Administration publique » (Summa Cum Laude). Il retourne en RDC en 2008, ou il entame une carrière de banquier d’affaires. « Une vie après le Styx » est son premier roman.
Eric NTUMBA
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Plume & Flûte, un livre de Fa. Wishiya Dibaya aux Éditions Mabiki

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices, Ça fait un bail, je sais ! Mais pour me rattraper : je vous amène une bonne nouvelle, ...