Fady Ambroise

Hello ! C'est ici que NOUS partageons sur la vie au quotidien : poèmes, pensées, analyses et interviews. N'hésitez pas à nous laisser vos avis en commentaire !

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jeudi 31 juillet 2025

Si je suis Ministre 


Je serai vôtre, enfants de cette patrie,  

Ma voix portera vos douleurs, vos cris,  

Le peuple d’abord, sans masque ni mépris,  

Ma route suivra vos pas, vos envies.  


Mes compétences, je les rends à l’État,  

Mon expérience ne servira que ça,  

Pas de calcul, ni de jeu sous contrat,  

Mais l’intérêt pur d’un peuple en combat.  


Je n’aurai rien que le feu du service,  

Pas de fortune, ni deals en coulisse,  

Pas de rétro, ni pacte qui se glisse,  

Mais l’honneur franc, loin des sombres malices.  


Que ma famille oublie mon nom, mon sang,  

J’aurai choisi d’aimer plus grand, plus grand,  

Le peuple entier sera mon lien vivant,  

Et mes enfants, ceux qui pleurent, les souffrants.  


Je ne serai pas Ministre pour régner,  

Mais pour guérir, bâtir et pardonner,  

Pas pour briller, ni pour emprisonner,  

Mais pour servir sans jamais abandonner.  


Je marcherai droit, même seul dans la nuit,  

Sans compromis, sans détours, sans appui,  

Car la justice ne se vend ni s’enfuit,  

Elle se tient là, où le peuple s’unit.  


Je serai l’écho des voix sans pouvoir,  

Le cri des rues, le silence du soir,  

Le chant des mères, le regard sans espoir,  

Et l’art de vivre sans trahir le devoir.  


Si je suis Ministre, je serai feu,  

Un feu qui éclaire sans vendre les vœux,  

Et dans ce rôle, je veux n’être qu’un vœu,  

Celui du peuple, en plein jour, à ciel bleu.


Si je suis Ministre, Fa Wishiya Dibaya 

WWW.FADYAMBROISE.NET



mercredi 16 octobre 2019

Rétrocommission, un cancer presque rien !

Ça paraît peut-être moins flagrant, vu qu’on est tellement habitué avec le mal et qu’il est devenu presque notre mode de vie et pain quotidien, mais : LA RÉTROCOMMISSION est l’une des maladies qui tuent et ont tué ce pays, la RDC. Elle est une cale au progrès souhaité, elle est une obstruction à la réalisation des promesses (en rapport avec le social du congolais et la paix) faites par le chef de l’État, Félix A. Tshisekedi. Car, aussi bon qu’il puisse être, si il est entouré par des gens, qui, ne partageant pas sa vision ne pensent qu’à se remplir des poches : ça causera sa perte et celui du pays en même temps. Ainsi, je fais un clin d’œil à ceux qui ne jurent que par sa perte : SI LE PRÉSIDENT FÉLIX ÉCHOUE SON MANDAT, C’EST TOUT UN PAYS QUI EN PAIE CASH ! On a donc intérêt de prier, de converger nos efforts et énergies positives pour que ça marche. 

La rétrocommission étant devenue… normale, a tué notre économie ; notre éducation ; des familles ; etc. - Comment peut-on trouver normal qu’un individu qui a 5 à 10 ans d’impaiement d’arriérés de salaires se construise des maisons et envoie ses enfants étudier à l’étranger ? À cause de ce genre de pratiques, beaucoup d’entrepreneurs congolais ne savent s’envoler ou voir leurs business commencer vu les multiples barrières de commissions auxquelles ils doivent faire face. Dieu seul sait combien d’investisseurs se sont vus refuser d’œuvrer en RDC parce qu’ils ne se soumettaient pas à cette pratique. 

En y pensant à fond, je réalise que cette rétrocommission, devenue comme un cancer, est dans l’air qu’on aspire. Elle est dans chaque bien que nous consommons. On la voit chaque jour et on regarde à coté car ce n’est pas un crime : ce n’est pas un crime qu’un enseignant demande aux élèves ou étudiants de l’argent contre la réussite (branchement), ou conditionne ses syllabus ; ce n’est pas un crime qu’un Policier-roulage demande l’argent aux taximen, « mbote ya likaku » ; ce n’est pas un crime qu’une agence de recrutement demande de l’argent aux candidats ; ce n’est pas un crime qu’un employé obtienne une promotion ou avantage contre une relation sexuelle ; ce n’est pas un crime que des violeurs ne sachent jamais à quoi ressemble une porte de prison, … 

Ainsi, les autorités doivent… qu’est-ce que je raconte, ils sont tous dans ça ! Ou du moins presque tous… Bon, quant-à la photo du saut-de-mouton, c’est juste pour souligner l’avancement des travaux de construction de celui du croisement 24 - Boulevard du 30 juin, chose que j’encourage. Hâte de voir à quoi ça ressemble, un saut-de-mouton. Lol. Je me demande même si l’orthographe est correcte. 

En attendant, n’oubliez pas de réserver mon livre, Plume & Flûte👇🏽👇🏽👇🏽

jeudi 19 septembre 2019

Après huit mois d’attente, le tout premier gouvernement de la République Démocratique du Congo sous la présidence de Félix-A. Tshisekedi Tshilombo a vu le jour le 26 août 2019. En son sein : des nouvelles personnalités aux postes clés des Finances, des Mines, de la Défenses, des Affaires étrangères et de l’Intérieur. Parmi ces nouvelles têtes on compte notamment Monsieur Junior Mata M'elanga, Vice-Ministre des Finances. 

Soucieux d’en savoir plus sur ce nouveau  Vice-Ministre des Finances, nous vous avons concocté un portrait qui nous apprend sur ses origines, ses études, ainsi que son parcours professionnel et politique.
Qui est Junior Mata ?

Né le 04 novembre à Kinshasa capitale de la RDC, Junior Mata M'elanga, originaire du territoire de Bomongo (province de l’Équateur) est fils de Monsieur Henry Bobunda Mata et de Madame Jeannette Muzingu. Il est troisième d’une famille de 7 enfants dont 3 filles et 4 garçons. 
Il passe son enfance à Yolo-Sud (l’un des quartiers de la commune de Kalamu) qu’il quitte ensuite à l’âge de 10 ans pour le quartier Mombele à Limete. Un quartier qui le voit grandir et se métamorphoser en portant diverses casquettes : étudiant, bénévole, auditeur, marié, père, homme politique,...

Parcours scolaire, universitaire et postuniversitaire

Junior Mata a fait ses études maternelles et primaires respectivement  à l’École Massamba et à l’École Mboloko-Les Gazelles, les deux à Yolo-Sud.

Il va poursuivre ses études secondaires au Collège Saint Raphaël où il sera sélectionné parmi les élèves devant sensibiliser les autres Raphaëlois sur les proverbes, dictons et citations, d’où son attachement à la littérature et la Culture…

Après l’obtention de son diplôme d’État en Pédagogie Générale à l’École Mboloko-Les Gazelles, Junior Mata va entamer ses études supérieures à l’Université Catholique du Congo, UCC où il va décrocher un Diplôme de Licence en « Économie et Développement », Option : Finances, avec 3 distinctions successives au cours des trois dernières années.
En 2016, il obtient un Master en « Techniques Bancaires » de l’École supérieure de la Banque du groupe CFPB (une institution française), où il sera à la même occasion avec brio, « Meilleur Lauréat » de la Promotion 2016.
Junior Mata lors de la remise du diplôme de Master en "Techniques Bancaires"


Convaincu que la vie est une école dont l’apprentissage ne s’arrête jamais : Junior Mata est détenteur d’une cinquantaine de certificats des formations dans plusieurs  thématiques dont : les Finances ; l’Audit interne ; la Banque ; le Risque ; la Fiscalité ; la Comptabilité ; … Il est actuellement en pleine formation organisée par l’IIA (The Institute of Internal auditors, basé aux USA) pour obtenir le CIA (Certifcate of Internal Auditors).
Junior Mata au siège de la Banque des États de l'Afrique Centrale, BEAC au Cameroun pour l'examen de l'École Supérieure de la Banque.
Parcours professionnel et politique

À 14 ans, vers les années 90, Junior Mata fut le tout premier Jeune animateur en RDC (Zaïre à l’époque) avec à la clé, la présentation des programmes dédiés aux enfants et aux jeunes sur les antennes de la Radio Catholique Elykia dont l’émission « Jeudi-Junior » et quelques interventions à la Radio FIKIN à l’ouverture de la Foire Internationale de Kinshasa pendant ses vacances. Déjà, Il aura été en interaction avec le Pouvoir Public et les Partenaires au Développement dont l’UNICEF ainsi que quelques partenaires du secteur privé dont COWBELL, BRALIMA et Biscuiterie Union avec comme principal rôle celui de vulgariser la convention relative aux droits de l’enfant. Un programme qui était soutenu par le feu Président Joseph Mobutu à travers son conseiller Yamba Yamba.

Étudiant à l’UCC, Junior Mata passera un stage dans le cabinet d’audit Business Consultance où il sera par après retenu comme « Assistant Financier », puis passera trois mois à FINCA en tant qu’Agent de Crédit.

En 2008, il rejoint la Banque Commerciale du Congo (BCDC), une entreprise dans laquelle Junior Mata va exceller jusqu’à devenir « Chef de service principal » au cours de sa dernière année avant son élévation au rang du Vice-Ministre des Finances après y avoir occupé successivement les postes de : Contrôleur Interne, Responsable Adjoint du Contrôle opérationnel puis Auditeur Interne. C’est dans ce cadre précis qu’il est actuellement membre du Bureau de l’Institut des Auditeurs Internes du Congo affilié à l’IIA Global, basé aux USA.

Junior Mata est aussi commissaire aux comptes de la CIELTS (Coalition Inter-entreprises pour la Lutte Contre le Tuberculose et le VIH/SIDA).

Lancement des activités de la caravane motorisée du Tam Tam de la planification familiale couplée du dépistage volontaire au VIH avec l'appui du Fonds des nations unies pour la population et l ABEF/ND en juillet 2016.

Parallèlement à ses activités professionnelles, il a aussi été Coordonnateur de l’ASBL « Action pour le Développement des Jeunes » ; Membre de la plateforme RACOJ/SIDA, Membre de l’ « Assemblée Générale du Conseil National de la Jeunesse » et a participé à l’élaboration de la Politique Nationale de la Jeunesse ainsi qu’à l’élaboration du Plan d’Action Nationale pour l’Emploi des Jeunes.

De courant Socio-démocrate et Tshisekediste, Junior MATA se fera vite remarquer au sein de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et assumera plusieurs fonctions telles que la vice-présidence de la «Commission égalité entre Homme et Femme », poste qu’il occupe jusqu’à ce jour.

Fort de son bagage intellectuel et culturel, Junior Mata deviendra Coordonnateur National de la « Nouvelle Génération Tshisekedi » (NGT), une structure au sein de l’UDPS et initiera l’ « Association des Jeunes Professionnels de l’UDPS » (AJPRO/UDPS) afin de rassembler la crème intellectuelle du parti au pouvoir.

Et il se verra nommé « Vice-Ministre des Finances » du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba sous Ordonnance n°19/077 du 26 août 2019, puis investi le 6 septembre 2019 par le parlement. Une fonction pour laquelle il compte tout mettre en œuvre pour l’assumer comme il se doit. 

Dimanche 15 septembre 2019, Junior Mata sera désigné : "Conseiller principal" de la Lina (Ligue Nationale des Anamongos). Une structure réunissant la descendance « Mongo ». Une descendance parmi laquelle on compte plusieurs leaders et acteurs économiques du pays : ministres, honorables, scientifiques, officiers, professionnels, étudiants, leaders communautaires...
Junior  Mata M'elanga à l'Hôtel Béatrice lors de la rencontre de la LINA le 15 septembre 2019.

mardi 30 juillet 2019

"Gouverne et ment", 65 fois

Gouverne et ment, voilà donc la recommandation unique ! Cheval de bataille des gens cyniques, des pouriticiens iniques : - 65 membres du gouvernement ! Vous ne plaisantez pas, vous ? Du moment où chacun à sa part, pas grave...

Où est donc l'intérêt de la nation ? Où est le peuple d'abord ? Même si ceci rime avec le peuple à bord, ça ne sous-entend pas qu'on déborde... 

On est bien parti pour un naufrage, avec 65 membres du gouverne - ment, qui gouvernent et mentent, qui s'attirent et attirent comme des aimants : je ne serai pas étonné de nous voir perdre tous nos minéraux et minerais, avec autant de magnétisme ! 

C'est ça donc gouvernement ? Une montagne des mensonges aux commandes, qui gouverne et ment.  Entre temps, on compte les jours, jusqu'aux prochaines excuses, et érections...
Alors, trinquons 🥂

"Gouverne et ment", soixante-cinq fois.

À lire aussi :

dimanche 30 juin 2019

Comme annoncé le collectif Réveil pour une Dynamique du Changement et Plus, RDC+ en sigle a tenu son activité «Lipanda Day» ce samedi 29 juin 2019, les avant-midis dans la salle de spectacles ShowBuzz en marge du 59ème anniversaire de l’indépendance de la RDC (30 juin 1960 – 30 juin 2019), sous le thème : «59 ans après, nécessité d’une nouvelle offre politique ». 
Sous la modération de Joseph Nkongolo, l’activité s’est bien déroulée dans une ambiance festive, culturelle et de partage autour de la RDC : son économie, sa place, le rôle du citoyen congolais,  le leadership féminin, le rôle et place de la jeunesse dans un état de droit... Il était donc question du renforcement de l’amour de la patrie ainsi que de lier l’acte à la parole à incitant les congolais en général et la jeunesse en particulier à s’engager, à s’impliquer dans la gestion du pays, compte tenu des enjeux de l’ère.
Joseph Nkongolo, Coordonnateur adjoint de RDC+ en charge des questions politiques, organisation interne et administration du budget
Après l’hymne national chanté avec xylophone par Jeanne La Seule Lokomo, les rideaux ont été levés par le discours de circonstance de Eugène Kandolo, Coordonnateur de RDC+, suivi des différentes interventions enrichissantes des panélistes à l’honneur.
L'hymne national... Le debout congolais, chanté sur le son inédit de la perle Jeanne La Seule Lokomo avec son xylophone.
Par son discours Eugene Kandolo a appelé la jeunesse à prendre sans complaisance le relai : « Je voudrais à ce stade m’adresser particulièrement à la jeunesse, mes contemporains, ceux sur qui l’espoir de la Nation repose, non pas en opposition avec les ainés, mais parce qu’ils ont fait leur part dont seule notre mémoire collective en connait la portée. L’histoire de l’indépendance du Congo est avant tout une histoire politique. C’est l’un de rares lieux où politique et patriotique sont synonymes. Il est de notre devoir de prendre sans complaisance le relai… ». Discours à lire intégralement en cliquantICI.
Eugène Kandolo en train de dire son discours de circonstance
Les intervenants.
Pour cette journée, le public s’est vu honorer par Éric Ntumba, Marie-Josée Ifoku, Christian Bosembe et Christelle Vuanga comme panélistes invités.
  • Éric Ntumba Bukasa, Économiste & Banquier. Il a abordé sur le sujet : « l’intelligence économique et l’économie de l’intelligence dans la nouvelle offre politique ». 
    Eric Ntumba au Lipanda Day
  • Marie-Josée Ifoku, candidate malheureuse à l’élection présidentielle de la RDC de décembre 2018. Unique femme à cette élection, Mme Ifoku est présidente de l’Alliance nationale des élites du Congo (ANC). Elle a donc abordé sur le sujet : « la place du leadership féminin dans la construction d’une nouvelle offre politique ». À noter qu’étant représentée suite d’un empêchement inattendu, l’intervention de Mme Ifoku a été suivie par enregistrement.
  • Christian Bosembe, Fondateur et Maitre de l’école de la sagesse.  Il a donc abordé sur la responsabilité de chacun pour des solutions aux maux du pays au lieu de se renvoyer la balle : « la population accuse et les autorités s’excusent », et personne n’assume !
    Christian Bosembe
  • Honorable Christelle Vuanga, meilleure députée femme élue sur toute la République avec près de vingt-cinq mille voix, a intervenu sur le sujet « l’audace de la jeunesse dans la consolidation de la démocratie et d’un  état de droit.
    Hon. Christelle Vuanga
Il faut souligner la symbiose qui a existé entre les intervenants avec des élocutions allant dans la même optique et cadrant avec le thème de la journée et la vision du Réveil pour une Dynamique du Changement et Plus. Des interventions qui ont rencontré la grande satisfaction de l’auditoire.
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Afin de célébrer l’indépendance avec gaieté et l’humour : l’assistance a bénéficié des talents du slameur Negue Fly et de l’humoriste Isaac Kayemba.
Negue Fly
Isaac Kayemba
Avant de clôturer l’activité par une prière faite par le Pasteur Silas Makangu pour la nation et le collectif, Eugène Kandolo Coordonnateur du Collectif RDC+ a annoncé la sortie de RDC+ sur la scène politique en tant que parti-politique pour très bientôt.
Pasteur Silas Makangu en train de prier pour la nation et la vision du Collectif
À la fin de l’activité, le collectif a enregistré une centaine d’adhérents. Pour tous les désireux de rejoindre ces jeunes qui ont décidé de faire la politique autrement, merci d’écrire par mail : contact.rdcplus@gmail.com ou PageFacebook.

Autres images de la journée

lundi 24 juin 2019


«Venez à cette première nationale, entendre par vous-même, la version congolaise de l’indépendance de notre pays et comprendre pourquoi il nous faut une nouvelle offre politique en RDC, notre mère patrie.»  RDC+

Le Collectif Réveil pour une Dynamique du Changement et Plus, en sigle RDC+ vous convie à une grande activité de commémoration de la 59ème année de l’indépendance de la RDC et de réflexion stratégique sur le capital de la toute première alternance pacifique au sommet de l’état dans salle de spectacle Showbuzz, en face de l’ambassade de France ce samedi 29 juin 2019 de 9h à 12h sous le thème : « 59 ans après, nécessité d’une nouvelle offre politique ». 

Cette activité sera animée par de nombreux intervenants : politiques, entrepreneurs, etc. Le débat sera l’occasion d’aborder les différents aspects de la commémoration de l'indépendance et de la première alternance démocratique en RDC. Le public aura l’opportunité d’interpeller les intervenants, qui se feront une joie de leur répondre.
RDC+ = Réveil pour une Dynamique de Changement & Plus
Pour tout contact avec l’organisation : merci d’écrire à la page Facebook RDC+/Nouvelle offre politique. En attendant, notons le rendez-vous dans nos agendas afin de ne pas manquer à cette activité importante : 

- Date : samedi 29 juin 2019 
- Heure : de 9h à 12h 
- Lieu : salle de spectacle Showbuzz, en face de l’ambassade de France.

Soyons les bienvenus !!!
Invitation à partager gratuitement avec les proches.

vendredi 31 mai 2019


Concentré dans la visualisation accélérée de la série Game Of Thrones, j'étais complètement déconnecté de la politique congolaise. Et d'un coup,  je vois les panneaux du Sphinx de Limete avec mention : "PÈRE DE LA DÉMOCRATIE CONGOLAISE" à l’annonce du rapatriement de sa dépouille mortuaire au pays. Je l'encaisse facilement par rapport à la même mention qui était inscrite sur les panneaux avec l’effigie de Joseph Kabila (président honoraire de la RDC) pendant la période électorale et post-électorale (ça, ça me démangeait et dérangeait).

Par des réactions opposées de certains internautes et partisans de Lamuka sur les réseaux sociaux, je comprends que Étienne Tshisekedi, affectueusement appelé « Ya TSHITSHI » est fait ou sera fait « héros national ». Ayant zappé cette information officielle, s'il y en avait, je n'ai eu aucun avis…
Étienne Tshisekedi wa Mulumba
Né à Kananga (alors Luluabourg au Congo belge) le 14 décembre 1932 et décédé le 01 février 2017 à l’âge de 84 ans à Bruxelles (Belgique), Étienne Tshisekedi wa Mulumba est un homme d'État de la RDC : Icone de l’opposition congolaise ; 4 fois premier ministre sous le règne de Mobutu (2ème président de la république) ; président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti avec lequel il va lutter contre la dictature de Mobutu jusqu’à l’instauration du multipartisme et de la démocratie congolaise, jusqu’à son dernier soupir ;… L’opposant historique Étienne Tshisekedi est le père biologique de l’actuel président de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le premier diplômé en droit du Congo en obtenant son diplôme de docteur en droit à l'Université Lovanium de Kinshasa (actuellement Université de Kinshasa, Unikin) en 1961.
Etienne Tshisekedi au milieu trinquant aux cotés du Président Mobutu
Les réactions des internautes et autres individus s’opposent à la probable élévation d’Étienne Tshisekedi au rang d’héros national  en donnant des raisons pour lesquelles il ne peut être HÉROS. Certains vont jusqu'à nier sa lutte et d'autres établissent une liste des individus méritant cette place. Ce qui est complètement grotesque. On l’accuse d’avoir justifié l’exécution des Martyrs de la Pentecôte alors Ministre de l’Intérieur et des Affaires coutumières sous Joseph-Désiré Mobutu.- Son opposition n’était qu’une farce, rajoutent-ils. Il était de mèche avec le pouvoir…🤧
Félix-A. Tshisekedi Tshilombo, président de la RDC
Et là encore je me suis demandé si cette opposition ne vient pas du fait qu'il a pour fils Félix ! Le président de la même république qui veut faire de lui un héros. L’ascension de son fils à la magistrature suprême a-t-elle effacé ses années de lutte ? Nous a-t-elle fait oublier les ovations que nous avons eues à son égard ? Héros ou Père de la démocratie, ne sont-ils pas des titres lui octroyés de son vivant ?🤔🤷🏾‍♂️

De Saul à Paul : on accepte le Persécuteur devenu Apôtre mais on revêt Étienne Tshisekedi de son passé Mobutiste pour nier son combat et effacer son parcours pendant qu’on profite de son héritage.
La sorcellerie n'est pas seulement le fait de voler sur un balai et évacuer de la fumée, mais également s'obstiner à réfuter un fait pour ses tendances ou appartenances.

Le corps d’Étienne Tshisekedi est de retour au pays, sa terre natale, pays pour lequel il a toujours milité, deux ans après sa mort. Mes pensées sont tournées vers sa famille biologique et mes hommages à la personne qu’il était et au symbole qu’il incarne. Il est celui à qui on doit notre courage de dire non aux institutions quand elles déroutent. Il est celui à qui on doit notre liberté d’expression… Donc si c’est dans les projets du gouvernement de faire de lui « héros national », c’est tout à fait légitime. Je n’ai pas d’objection !✌
Le couple présidentiel s'inclinant devant la dépouille d'E. Tshisekedi à son arrivée à l’Aéroport International de N'djili


samedi 16 mars 2019

Propre Médecin

Des années, des décennies sont en train de passer
Sans que ceux qui se sont enrichis puissent se lasser
L’amour de l’argent les a emmenés à nous sacrifier
Et ils n’ont qu’un seul  but celui de le fructifier

Ils veulent accéder au pouvoir pour l’oseille
Et cela au détriment du peuple appelé abeille
Ils ont oublié que gouverner égale service
Car corrompus, ils sont tous remplis des vices.

Ils font tous des promesses fallacieuses
Et face à ces balivernes nous sommes silencieuses
Ventre affamé n’a point d’oreilles pour entendre
Et face à cette réalité, nous jouons les tendres

Ils nous maltraitent et ont réussi à nous décourager
Car aujourd’hui nous ne vivons que pour manger
Rares sont ceux qui osent encore rêver
Car abattus, la vie semble ne plus nous captiver

Nous n’avons rien fait mais leur avons offert la terre
Notre terre, celle léguée par  nos ancêtres.
Mais que faire  ils en sont devenus des maîtres
Sans scrupule, ils nous envoient dans des cimetières

Ils prétendent défendre les intérêts de la nation
Et pourtant c’est essentiellement leur mission
En réalité ils veulent juste leurs portions
Car ils se plaisent dans la compromission

Ils ont préféré la barbarie à la sensibilité
Car leurs vies plein aux as manquent de qualité
Avec arrogance, ils font de micmac pour se maintenir
Abandonné le peuple ne fait qu’en pâtir

Ils ont choisi de nous blesser toute leur vie
Nous saignons près d’eux, mais loin de leurs regards
Pour notre bien, ils ne cessent de nous mettre en garde
Nous nous rendons compte que nous sommes asservies

La plaie ouverte depuis ne cesse de s’infecter
Fragilisés, nous nous laissons être affecté
Alors que nous sommes nos propres médecins
Malgré  tout incapable de recevoir le moindre soin

Aujourd’hui nous nous sentons mal à cause des politiques
Car ils ont tous oublié ce qu’est réellement l’éthique
Et face à ce malaise, notre réaction est timide
Alors que c’est le moment de montrer que nous sommes valides.

Levons-nous, il est temps pour nous de réagir
Car des nuits d’antan les hommes d’état agissent
Et cela pour exprimer tout haut leurs malices
Il nous faut  prendre en charge notre avenir.

Ils ont décidé de léguer la terre  à leurs enfants
Les années passent, mais les mêmes noms hantant

Personne ne pansera nos blessures si ce n’est notre réactivité
A quoi ça sert de vivre si nous n’avons aucune dignité
Battons-nous tous les jours pour notre humanité
Afin de léguer un héritage à notre postérité.

Nous sommes nos propres médecins
Et nous pouvons guérir
Avoir un avenir sain
Pour espérer rebondir
C’est à nous d’agir
Afin d’espérer grandir
Et pouvoir rebâtir

« Nous sommes nos propres médecins
Alors que malades telle une utopie
Si nous voulons être sains
Nous connaissons la thérapie »

Propre Médecin, un poème de Jimmy KANDE

mardi 14 août 2018

Dans une lettre ouverte adressée à l'opinion publique, le candidat député national dans la circonscription de Lukunga, l'artiste rappeur Lexxus Legal s'explique sur les raisons de sa candidature et son alliance avec la Dynamique de l'opposition.


Bonjour très chers, en espérant que ça va. En attendant la version simplifiée en lingala et mon programme dans les prochains jours, merci de lire et de partager cette lettre ouverte expliquant ma candidature.

Kinshasa, le 14 Août 2018

Ma lettre de candidature à l’élection législative nationale pour la circonscription de Lukunga à Kinshasa sur la liste de la Dynamique de l’opposition coordonnée par M. Martin FAYULU. "
                              
DENDE ESAKANU Alex Lexxus

Mesdames, Messieurs, chers Compatriotes, 

Actuellement la démocratie dans notre pays est de nouveau confronté à un test,  une phase essentielle pour sa maturation, à cet effet chacun de nous est appelé à donner le meilleur de lui même pour que triomphent les idéaux qui ont étés à la base de son avènement.
Cette interpellation de la conscience coïncide avec les manifestations d'une société prise dans une tempête où les repères sont désordonnés, la raison désorientée, les valeurs inversées, l'urgence devenue mode de vie, le chacun pour soi triomphant au détriment du destin solidaire,  ainsi nous sommes devenus une société « sauve qui peut » (article 15, le fameux « débrouillez-vous »).

Si dans cette tempête tourbillonnante qui a obscurci l'horizon, l'étonnement sur l'inflation des candidatures est compréhensible, tant les évidences sont perdues, toutefois l'indexation de l'engagement des artistes dans cette course électorale pourrait cacher un malaise de ceux qui se sont accommodés de cet état de fait et qui en tirent depuis un profit personnel. Les auteurs moraux des phrases telles que : « mboka oyo ekobonga lisusu te » ou « yo, okanisi okobongisa mboka oyo ? ». 

Dans cette situation de tempête, toute réflexion à froid ainsi rendue impossible, l’analyse profonde de la naissance des mouvements citoyens ne s’est pas faite, alors que fondamentalement à mon avis, ces mouvements exprimaient un rejet, une rupture et un appel au retour aux valeurs.

Ce même aveuglement accompagne la vague des candidatures des artistes. Il est vrai que les artistes pourraient gêner car ils ne rentrent pas dans cette tradition politique qu'une certaine élite se serait évertué sans succès jusque là a ériger en culture politique.

Je tiens à rassurer avant tout le peuple : ma candidature ne doit pas être perçue comme la recherche d’un ticket  pour participer à la "mangeoire nationale", véritable perversion de la mission de l’Assemblée Nationale. 

Qui sommes-nous? Et pourquoi à l'Assemblée nationale ?

Nous sommes avant tout des citoyens, hommes de culture et artistes. « La culture étant la Somme des réponses qu'un peuple a réservé tout au long de son histoire aux questions fondamentales de son existence ». (A. Zaïdi Ngoma).

Comment notre société actuelle se retrouve avec autant des mauvaises réponses à des si bonnes questions ? Comment avec des legs tels que celui de l’émancipation, de dignité, de résistance, d'affirmation de soi, de l'auto-prise en charge, portés par Paul Panda, Kimbangu, Lumumba, M’zee Kabila, pour ne citer que ceux-là, le « chacun pour soi » a pris le dessus sur le destin solidaire ?

Parmi les réponses, il y a la tradition politique, « Les réponses non décodés, la poursuite sans questionnement des réponses qui ont peut être fait leur preuves à l'époque sur des situations actuelles alors qu’elles ne sont pas actuelles ». 

Cette répétition des gestes et politiques incohérents a fini par heurter les hommes de culture et artistes que nous sommes. Qui plus que nous dans cette société fait preuve de générosité égalitaire en produisant une œuvre d'esprit pouvant conserver la même émotion, accessible  de la même manière à un jeune de la Gombe et de Malueka ? 

La politique est champ clos d'intérêts, j'aime à croire qu'il s'agit d'un engagement personnel pour la production des intérêts collectifs et non l'inverse.

Les artistes dans la noblesse de leur travail sont les seuls dont l’activité fait appel au meilleur de l’homme, son esprit à même d’apporter des solutions solidaires. 

Pour ceux qui ne me connaissent pas, qui suis-je ?

Dende Esakanu Alex Lexxus (Legal), 40ans cette année dont 25 dans le Hip-hop du République démocratique du Congo. Des prémisses de la danse à partir de mon Lodja natale, une fois à Kinshasa,  j'ai peaufiné la technique entre Dodoma, Kato dans la commune de Kinshasa et mais aussi dans la commune de Lingwala et Barumbu. Devenu rappeur dans le milieu des années 90, sous l'influence du groupe américain Public Enemy, dès le départ comme eux, j'opte pour des textes qu'on qualifiera plus tard de conscients et aujourd'hui d'engagés.

L'ensemble de mon œuvre artistique et de mon engagement peuvent se résumer en un mot « Combat » et ce combat s’est mis au Service de plusieurs causes :

L’éveil des consciences de la jeunesse de mon pays et  d’Afrique ;
L'espoir, la paix, l'unité, la justice sociale, les droits des enfants valides et handicapés, l'alphabétisation, le droit de la femme, la liberté d'expression ;
L'écologie ;
La reconnaissance de la Culture Hip Hop dans notre pays ;
L'accès au soin de Personnes Vivant avec le VIH ;

Mais aussi ce combat s’est engagé contre le sida, la stigmatisation et la malaria.

Ma démarche artistique a été récompensée de plusieurs titres honorifiques notamment au pays, 3 fois meilleurs artistes Hip-hop Ndule Awards consacré par l’ensemble de la presse du pays, Artiste du Cinquantenaire et en Afrique, Prix de la Renaissance Africaine par Hip-hop Award au Sénégal. J’ai été fait ambassadeur de la lutte contre le Paludisme entre autres. 

À ce jour, rappeur, producteur, conseil et développeur des programmes sociaux en rapport avec le hip-hop et entrepreneur agricole. Expert de l'OIF pour les jeux de la francophonie (Nice, France 2013), pour la mise en place de la discipline Danse hip-hop,  j'ai eu la responsabilité d'écrire et standardisé les règles de la danse hip-hop pour l’ensemble des pays de l’OIF et à ce titre, je fus le 1er président du jury de la 1ere joute de cette discipline à ces jeux. Pour les 50 ans de l'Union africaine, invité à Addis Ababa, j’ai été co-auteur ARCH, des propositions de vision de 50 prochaines années de Union Africaine.

À la tête depuis 2006, de Racine Alternative ASBL,  la 1ere association de protection des droits et développement du Hip hop en RDC dont le Festival aiR D'iCi, 8ème édition est l'émanation. Ce festival est à ce jour le plus grand rendez-vous culturel annuel centré sur le Hip-Hop en R.D. Congo. 

Malgré plusieurs tournées dans le monde et des opportunités offertes pour le développement de ma carrière à l’extérieur, m’a toujours fait revenir et explique que j’habite toujours Kinshasa.

Ma motivation.

Je fais parti de ceux et celles qui pensent que la principale cause de la tempête tourbillonnante dans laquelle se trouve notre société actuelle est la déconnection de la source des réponses enfermées dans notre culture.

Ma carrière encore au vert, j'ai la possibilité de créer, de me vendre, de m'exporter voir même m'expatrier pour un ailleurs présumé meilleur. Je peux garder et améliorer les conditions de ma vie personnelle, tout en restant à l'écart de la politique.

L'engagement dans la politique pour des artistes et hommes de culture comme  Jean Goubald, Ados Ndombasi, tant d'autres et moi-même en ce moment précis, doit être perçu comme une réponse au défi de l'urgence, du sauve qui peu, du sur place généré par l'opposition de sens et directions engendrant l'immobilisme de notre société actuelle. C'est une conviction forte que les artistes conscients sont les plus en mesure de reconnecter notre société à la source des réponses, à l'essentiel qui est la solidarité basée sur un destin commun, la chance pour tous d'accéder à une nation offrant une chance à tous. 

Je ne ralentirai pas ma carrière à cause d'un profit personnel, en tant qu'artistes, nous le savons mieux que quiconque que,  tout nous est prêté et tout doit être rendu. Que notre bonheur se trouve dans la transmission de ce que nous avons reçu. Que notre joie est avant tout, votre joie, c'est le destin de solidarité inscrit dans nous.

Une pause dans le chant faite de vos voix que les représentants n'écoutent plus,  pour aller dans le champ politique, à l'Assemblée nationale car humblement nous pensons que c'est là-bas, dans la représentation nationale que la connexion s'est rompue, donc c'est là qu'elle doit impérativement être reconnecté.

Ici, il est nullement question de laisser l'art, l'engagement politique n'est pas une nouvelle carrière, il s'agit de déshabiller nos textes des mélodies, pour que ceux qui n'écoutaient plus vos voix, vos préoccupations, les attendent.

Le choix de l'Alliance avec la dynamique de l'opposition

En tant qu'artiste, Je suis un indépendant, dont l'œuvre artistique est positionnée et politisée mais pas politicienne.
Dans cette approche, j'ai toujours été très critique à l'égard d'une opposition focalisée *sur et contre les personnes* et ne présentant pas des alternatives sur des éléments de gestion, très hostile à l'égard d'une majorité pour sa gestion incohérente, de ce faite, j'ai dénoncé sans détour la médiocrité de cette classe politique.

Ainsi, j'ai longtemps muri l'idée d'une candidature indépendante mais j'ai dû me résoudre à l'idée d'une nécessité d'alliance par réalisme sur le calcul électoral consacré.

Dans ce réalisme,  il m'a  paru fécond d'aborder la question par l’angle négatif : avec qui je ne devrais pas m’allier, quelles que soient les opportunités et les circonstances ?
d'emblée j'ai éliminé le cercle de la majorité à qui je reproche globalement une gestion incohérente, teintée d'une politique anti culturelle notoire.
Ceci étant clairement assumé, je suis allé dans le camp de l'opposition où j'ai opté pour une rencontre en tête à tête axée sur la recherche de compatibilités en terme de valeurs, des convictions mais aussi d'ouverture sur la politique culturelle.

Ici, je tiens à remercier les différentes personnalités et plateformes pour l'accueil et l'attention portés à ma démarche ainsi qu'à mon projet.

Je rappelle que techniquement un parti politique ou plateforme ne se présente pas aux élections, il soutient des candidats. Dans cette vision horizontale, la question se pose plutôt dans les termes : “Avec quels partis ou plateforme un candidat peut éventuellement s’allier et espérer garder son indépendance. 
En tant qu'artiste, je suis fondamentalement opposé au conformisme, devenu tradition politique chez nous,  c’est à dire la tendance d’un groupe à s’uniformiser, se caporaliser, en terme de comportements, de pensées autour d'un chef, coordonnateur ou autorité morale.

Pour ne pas faire l'éloge d'un compromis, mes convictions comme boussole, mon choix d'alliance avec la Dynamique de l'opposition s'est basé sur ces éléments :
Une accessibilité de sa coordination et une certaine compatibilité dans la manière d'aborder cette période,
L'inclusion de notre projet sur la politique culturelle dans le programme politique du candidat à la présidence de la dynamique en la personne de Mr Martin Fayulu,
Lui même démontrant un passif d'une certaine constance, cohérence ainsi qu'une liberté de pensée au sein de l'opposition,
Des garanties offertes pour la  défense de notre projet culturel.
Une convergeance des valeurs basées sur des convictions partagées.
Sur le social libéral, nous sommes tombés d'accord que la culture telleque nous la voulons constituerait un rempart contre la sauvagerie du libéralisme.

Pourquoi devriez-vous me soutenir dans cette démarche ?

Humblement, je pense que moi et certains artistes conscients candidats, nous portons en nous cette faim et soif puissantes que vous avez, vous peuple de vous définir par ce que vous êtes réellement, comme une nation, un peuple à vocation de puissance.
Notre plus grande puissance est d'abord notre culture, cette culture doit imprégner tous nos acquis, politique, économique et même spirituelle.

Nous devons revisiter le champ des valeurs en se basant sur les réponses prévues dans notre culture. Ceci n'est pas un renfermement, au contraire bien se connaître pour mieux s'ouvrir. 

Quel député serai-je ?

Pour ma circonscription Lukunga et pour la Nation, comme l'artiste que je suis, à l'écoute du peuple, des voies et expressions artistiques choisies par ce dernier, au front avec vous pour contraindre l'exécutif à résoudre les problèmes quotidiens dans notre circonscription. Peser sur l'exécutif nationale et urbaines et participer à l’élaboration des textes de lois sur les questions qui prennent la culture comme base et référence des réponses à apporter aux défis actuels et aux besoins quotidiens de mes concitoyens. 

La culture ne faisant pas de discrimination, je serai un député consensuel pour les questions d’intérêt général que je ne laisserai pas obstruer par un positionnement partisan. 

Pour finir

Je n’oublie pas qu’un député doit aussi porter la voix de la RD Congo. Avec la détermination d'ériger la culture comme  rempart contre la balkanisation, vous pouvez être sûr que ma voix défendra de façon certaine une RD Congo une et indivisible dont la souveraineté est non négociable. Le droit de disposer de nos terres, nos eaux et richesses de notre sous-sol, de sa défense et celle de ses filles et fils partout dans le monde, du respect des traités internationaux en conformités avec notre culture.

Si vous faites de moi votre élu, voilà, en substance ce que je veux faire pour vous et cela, je ne pourrais le faire qu’avec Vous.

Dende Esakanu Alex Lexxus, citoyen artiste candidat à l'élection législative nationale  dans la circonscription de Lukunga/ ville province de Kinshasa-RD Congo.

Plume & Flûte, un livre de Fa. Wishiya Dibaya aux Éditions Mabiki

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices, Ça fait un bail, je sais ! Mais pour me rattraper : je vous amène une bonne nouvelle, ...