Fady Ambroise

Hello ! C'est ici que NOUS partageons sur la vie au quotidien : poèmes, pensées, analyses et interviews. N'hésitez pas à nous laisser vos avis en commentaire !

Affichage des articles dont le libellé est Entreprenariat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Entreprenariat. Afficher tous les articles

lundi 17 février 2020

Depuis un moment, en RDC, et à Kinshasa en particulier, a vu le jour une nouvelle profession, un métier qui séduit de plus en plus les jeunes. Calqué ailleurs, ce métier fait des miracles. C’est une mine d’or dans les mains... non, dans la bouche de celui ou celle qui la manipule. Face aux suiveurs, il transforme en dieu (comme pour les fidèles devant leurs pasteurs) car ta parole devient parole d'évangile. Ce métier n’est rien d’autre que celui de … « Motivateur ».

Coach, Motivateur tout-terrain, tout est rien : Arnaque ou nouveau métier ?

Il m'arrive de suivre les motivateurs étrangers. Du moins ceux qui... parlent dans mon domaine : chacun d'eux motive dans un domaine spécifique. Un domaine dans lequel il a de l'expérience à partager. Ils ne tirent pas des citations prises çà et là pour en faire des chevaux de bataille.

Les congolais en abusent ! Un médecin qui devient motivateur en architecture et design ; un licencié en économie qui peine à trouver du boulot devient motivateur en entrepreneuriat, avec comme seul discours : tu ne seras jamais riche en travaillant pour quelqu'un.
Il y a un coach qui partage sur la tenue des blogs. Il a des blogs à succès et raconte les astuces et moyens utilisés pour arriver à ce résultat. Voilà un coach ! Contrairement aux motivateurs et coachs tout terrain qui pullulent sur notre sphère congolaise.

Je suis pour le coaching. Moi par exemple je peux coacher, guider ou orienter un étudiant dans la réalisation et rédaction de son un TFC ou Mémoire qui traite de l’Économie, étant passé par là mais, de là à me qualifier de coach ou motivateur en la matière, Hum… c’est prétentieux !

Je peux encourager un ami de se lancer dans les affaires en vendant des produits de Lufu, mais de là aller m’autoproclamer « Coach » ou « Motivateur » en entrepreneuriat... 🙄hum ! Wana ekomi ARNAQUE (c’est de l’arnaque) en profitant de la pauvreté des jeunes congolais. Arrêtez ! Cherchez-vous un emploi ! Svp…

Zidane fait le métier de coach, du football précisément. Il en a à raconter : footballeur puis coach à succès également. Mais ne peut se dire coach de vie, coach passe-partout. Mais bino, ata réussite moko te na actif, bokomi coach ya nyoso (aucune réussite à l’actif, vous vous faites des coachs tout-terrain).🙄

Désolé les gars ! Je ne veux frustrer personne. Juste qu'on doit arrêter avec ça. Et partager l'expérience. J'aimerais bien que Tony Elebe, Tata N'longi Bia Titudes, Richard Ali, Christian Gombo, Hervey N'goma, Peter Komondua,… nous motivent sur la littérature (ayant déjà sorti des livres et un album pour Peter) sur des questions telles  que : ‒ Comment devenir Auteur ; ‒ La publication d'un livre ; ‒ Les étapes à franchir ; ‒ Publier un livre/album malgré les critiques et manquent des moyens ; ‒ Comment se faire des fans ;‒ Vivre de son œuvre dans le contexte congolais ;…

Si j'ai un problème avec les Coachs et Motivateurs tout-terrain ‒ tout est rien ?

‒ Oui, j'en avais depuis. Depuis le début de cette histoire, pour être précis. Depuis qu'ils ont commencé à vivre du désespoir des jeunes congolais. Il y en a qui font des conférences, mais tu arrives, que des définitions que tu maîtrisais déjà : - C'est quoi le succès, - C'est quoi l'échec, - C'est quoi investir, - C'est quoi la réussite... à la fin au nom de Jésus, amen. Ah ? C'est tout ? Sérieux !

La motivation n'est pas nouvelle, elle a toujours existé. Ce qui est nouveau c'est le métier de « Motivateur »... à la congolaise. Chose qui ne devrait pas exister. Car la motivation est née du partage d'expérience et non du partage des textes, pensées ou citations d'autres.
Ce que je déplore actuellement est la motivation de partage du vent ‒ les vendeurs des rêves : des jeunes qui se mettent à motiver les autres sur l'entrepreneuriat et consorts sans base dans le domaine. Juste une ou deux lignes d'encouragement, et le tour est joué ! Un motivateur ou un coach doit encourager les autres sur un domaine qu'il a lui-même expérimenté !
- Un motivateur sur les affaires alors que sa plus grande réussite est une page Facebook qui peine à atteindre 1.000 j'aime. 😱
- Un motivateur sur le développement personnel, sa vie amoureuse laisse à désirer. Les relations interpersonnelles, n'en parlons même pas. Incapable de garder une simple copine, mais c’est lui qui se met à coacher des mariés sur comment vivre en couple.



mercredi 30 octobre 2019

Du nouveau à Kinshasa, enfin une application mobile e-book congolaise !!! 
Link corp, le Start up congolais basé à Dallas (USA) et à Kinshasa dirigé par Arnold Ilonga lance, ce 15 novembre, une application mobile de lecture de livres & magazines appelée « LisoloApp ». 

LisoloApp est une plateforme (E-book 100% africaine en général, congolaise en particulier) de vente et lecture des livres, magazines et éditoriaux en ligne. C’est donc une application appropriée pour Auteurs, Éditeurs, Lecteurs, professeurs, pasteurs, étudiants, et autres passionnés des ouvrages.

Toute personne, propriétaire d’une œuvre littéraire ou autres ouvrages peut enregistrer son œuvre dans la plateforme de vente en ligne sans condition.

Pourquoi publier sur LisoloApp ?

LisoloApp donne aux auteurs plusieurs avantages, entre autres :
  • Être lu dans les 4 coins du monde, même dans des pays où votre maison d’édition n’est pas représentée ;
  • Possibilité de suivre l’évolution de vos ventes et d’ajuster le prix selon votre propre stratégie de vente ;
  • N’avoir aucun contrat d'engagement, le livre est le vôtre, et le reste pendant toute la durée de vente ;
  • Recevoir vos rémunérations des ventes dans votre banque locale en RDC ;
  • Large flexibilité dans les pourcentages de vente ; et
  • Explication des mots clés et dictionnaire incorporé.
Conditions d'utilisateurs

Les utilisateurs auront une meilleure expérience avec l’application étant donné sa simplicité. Il suffit juste de télécharger l’application sur votre portable ou tablette. Plusieurs modes de paiement en ligne sont disponibles dans l’application. L’application est à télécharger sur Android et Apple store à partie du 15 Novembre 2019.

Pourquoi utiliser LisoloApp ? 

« Aux amoureux de la lecture, vous découvrirez plusieurs auteurs congolais, professionnels ou amateurs et vous contribuerez directement à leur développement. L’application donnera aux lecteurs aussi l’occasion de gagner de l'argent rien qu’en lisant les ouvrages dans sa bibliothèque numérique. » Arnold Ilonga, concepteur de LisoloApp et responsable Link corp. 
Arnold Ilonga
Contact :
Téléphone     : +1(240)475-4524 (WhatsApp également)
Facebook page: LisoloApp Africa
Mail                : lisoloappl@gmail.com
Site                 : www.lisolo.app ( en construction)

Alors, n’hésitez pas, rejoignez LisoloApp ! 

A lire également :

dimanche 10 mars 2019

Jacques KAMBAYI : "Tous, nous avons des atouts possibles nous dotés par Dieu pour réussir"
Jacques KAMBAYI KAZADI, appelé « Muakuidi KAMBAYI» est un entrepreneur congolais, musicien et président de la Fondation Kambayi Jacques ASBL, « FKJ ASBL » en sigle.  Il est également propriétaire du studio audiovisuel Golden Business Multi-Services qui, en dehors de l’enregistrement audiovisuel et de la photographie, offre également un service d’impression sur tout support ainsi qu’un service traiteur complet.

Candidat aux législatives de 2018 dans la circonscription de Kananga, sa ville d’enfance, son implication dans la jeunesse a fait tellement d’échos que nous avons souhaité, ensemble, le découvrir afin que par lui, les autres jeunes s’inspirent ou soient motivés.

Qui est Jacques Kambayi ?
Jacques Kambayi et son épouse Irène Mankoto Kambayi
Son nom complet est Jacques Kambayi Kazadi. Il est fils cadet (7ème enfant d’une famille des 7 dont 2 filles et 5 garçons) du feu KAZADI KAZADI Joseph et de Mme MANYAYI KUTANGIDIKU Denise. On l’appelle aussi « Muakuidi KAMBAYI » à cause de sa foi en Kadima Muakuidi.
Né à Bukavu (RDC) le 02 décembre, Jacques Kambayi est marié à madame Irène MANKOTO KAMBAYI et de cette union sont nés 3 beaux enfants.
Jacques Kambayi et sa famille
Il est un fervent croyant du message de la Parousie du Prophète KADIMA SOUVERAIN SACRIFICATEUR, « christ du second avènement » et fondateur de l’« Église Évangélique des Sacrificateurs ». Au sein de cette église, il exerce comme musicien. Il est également  représentant provincial (Chef de Sacrificature) pour le compte de la ville province de Kinshasa depuis 2014, au moins, pour la branche qui évolue avec son 7ème fils KADIMA 2 WA KADIMA LUSE.
Jacques Kambayi en plein culte du vendredi 
Il a fait ses études primaires et secondaires à Kananga au Collège Saint Louis et à l'Institut de Katubue où il décroche son diplôme d'État en section littéraire.
Il est informaticien de l'Institut Supérieur d'Informatique Programmation et Analyse «ISIPA» en sigle, branche de Kinshasa.

Après ses études à Kinshasa, Jacques KAMBAYI se rend en Afrique du Sud pour des études plus avancées en son domaine où il apprend le web design ainsi que la maintenance des ordinateurs (Computer building) au Collège Academy Training.
Jacques Kambayi en Afrique du sud
  •   Jacques Kambayi : « De retour au pays, aucune société ne m'avait tenté pour solliciter un emploi. J'ai essayé avec la Banque Commerciale du Congo «BCDC» où y a travaillé mon feu père, sur demande de ma mère. Car pour elle, j’allais t’être embauché à la place de mon père comme c’étaient les cas des autres enfants dont les parents y avaient travaillé. J'ai même fait le test, mais cela n’a pas été en ma faveur. Après je me suis dit : je n'oserai plus aller chercher du boulot ailleurs. Je dois créer !»
    Jacques Kambayi devant son Cyber café en août 2011
Décision prise, en 2010, 4 mois après son retour de l'Afrique du Sud, Jacques KAMBAYI avec l’aide de son frère aîné résidant aux États Unis, montent une petite entreprise de vente matériels & consommables informatiques et cyber café. Les affaires payaient tellement  qu’il a en parallèle ouvert un dépôt de boisson avec l’appui de la Société Bralima qui l’a doté en matériels & mobiliers nécessaires à l’ouverture d’une terrasse.

En 2014, il effectue pour sa première fois un voyage en Chine où il achète des matériels pour réaliser un de ses rêves le plus souhaité. Celui de créer une firme audiovisuelle. Il crée ainsi une entreprise qu’il dénomme : «Golden Business Multiservices». Cette société devint une composante de sa fondation qui porte son nom (Fondation Kambayi Jacques Asbl).

Comment vous qualifiez-vous ?
  • Jacques Kambayi : Comment me qualifie-je ? Il est difficile à chacun de s'auto qualifier, ce n'est pas indiqué. Du moins je sais que je suis bon et mauvais pour ceux qui me trouvent ainsi, chacun me trouve comme il veut. Concernant ma profession, je suis : - Entrepreneur ; - PCA de la Fondation Kambayi Jacques « FKJ » asbl ; - DG de Golden Business Multi services ; - Représentant provincial de l'Église Évangélique des Sacrificateurs à Kinshasa ; et - Artiste Musicien du Prophète KADIMA.

Quel type de musique faites-vous ?
  • Jacques Kambayi : Je suis croyant du Grand Prophète KADIMA SOUVERAIN SACRIFICATEUR, ma musique ne doit être que celle de KADIMA. Je suis messager de cet homme. Ma musique ne parle que de lui. J'annonce sa bonne nouvelle à travers.
En tant que musicien, comment analysez-vous votre carrière et combien de disques avez-vous à ce jour, déjà sorti ?

  • Jacques Kambayi : Le bilan de ma carrière musicale est positif parce que nous nous sommes imposés. Ce qui n'a pas existé hier dans notre église, nous le faisons aujourd'hui. Nous avons modernisé notre musique qui, hier était plus comparable à celle du village. Nous chantons aujourd'hui avec des instruments complets, avec des microphones. Nous utilisons des termes purement techniques en rapport avec la musique. On arrive à réaliser des opus dans des studios modernes, on a des clips sur YouTube, ce qui n'a jamais existé jadis. On peut nous voir partout au monde. Donc c'est très positif. Je n'ai que deux albums réalisés dont l'un en 2013 intitulé «Jubilé du cinquantenaire» et l'autre en 2015 intitulé «Kansempela ka Mikishi».
    Couverture de l'album "Kansepela ka Mikishi", deuxième album de Jacques Kambayi
Vous êtes président de la Fondation Kambayi Jacques ASBL (FKJ ASBL en sigle), une fondation qui porte votre nom, quel est son rôle et la raison de sa création ?
  • Jacques Kambayi : Je suis président d'une fondation qui porte mon nom oui, parce que Kambayi Jacques est une référence pour beaucoup de jeunes, de par mon parcours, vous réaliserez que je ne suis pas comme tous ces jeunes-là qui pensent quitter le pays pour aller vivre ailleurs surtout quand ça ne marche pas au Congo, non. Mon nom doit être connu avec une sérieuse référence non pour qu'on ne me connaisse seulement mais surtout pour que je leur sois une vraie référence en bien faisant les choses. Beaucoup de jeunes de mon âge ne pensent pas faire ce que je fais aujourd'hui, peut-être avec beaucoup de difficultés rencontrées, je pouvais abandonner, mais je me dis l'homme s'est toujours mesuré devant les obstacles, je ne peux pas abandonner. J'ai utilisé l'idéologie du grand catcheur John CENA qui disait souvent : «I can't give up» qui veut dire je ne peux pas abandonner malgré les peines et souffrances. L'objectif de cette fondation d'abord c'est «l'auto prise en charge». J'enseigne à toutes les couches vulnérables que personne n'a le monopole de faire de quelqu'un un quelqu'un dans sa vie. Tous, nous avons des atouts possibles nous dotés par Dieu pour réussir. Dieu n'a pas une catégorie de gens envoyés sur terre pour se réjouir et une autre pour souffrir. Chacun est capable ... mais ce qui manque c'est l'orientation, l’accompagnement et surtout l’encadrement. La fondation Kambayi Jacques (FKJ) vient lutter contre «le CHOMAGE, la MISERE et la PAUVRETÉ» avec comme devise « Unité-Solidarité-Développement ».
    La fondation Kambayi Jacques à Kananga

    Logo de la fondation Kambayi Jacques Asbl
À ce stade, quelles sont les réalisations de la fondation ?
  • Jacques Kambayi : La FKJ asbl a beaucoup fait. Avec Golden Business Multi-Services qui est un fruit de la fondation, à travers son studio, nous assistons et promouvons ici à Kinshasa les jeunes musiciens qui peinent à s’enregistrer. À Kananga, on a beaucoup développé dans le domaine de l'éducation, de l'agriculture et élevage (surtout dans le domaine de la pisciculture), dans les  domaines culturel et sportif.
    Adhésion et remise des vareuses aux équipes dans le groupement de Bena Tshenyi dirigé par le Chef Nkolomonyi, Kasaï-central, 2018
Avez-vous de quelconques subventions ou c’est uniquement avec fonds propres qu’elle fonctionne ?
Jacques Kambayi : Aucune subvention cher ami. C’est avec nos propres moyens de bord qui ne sont même assez que nous fonctionnons. Juste à cause de l'amour de son prochain, nous faisons tout ceci, de nous-mêmes. Nos portes sont grandement ouvertes, attendant tous ceux animés de bonne foi pour nous venir en soutien. Il y a tellement beaucoup à faire pour nos frères et sœurs.
Descente du Président de la FKJ ASBL, Jacques Kambayi dans le comité de la Fondation au village KANKENZA, mercredi, 24 octobre 2018


Que pourriez-vous nous dire sur Golden Business Multi – Services ?

  • Jacques Kambayi : Golden Business Multi-Services est une entreprise audiovisuelle créée en 2014 dans le but d’encadrer et promouvoir les jeunes talentueux. Elle est située sur 08 bis, avenue Opala, commune de Kasavubu, référence rond-point forces publiques. Comme services, Golden Business propose : un studio d'enregistrement audiovisuel ; la sérigraphie ; peinture de bâtiment ; service traiteur ; service de décoration ; location des instruments complets nécessaires pour tenir un concert live. Il y a également : le service de création ou infographie ; service de reportage ; photos shoot ; service d'imprimerie où l’on imprime tout, sur tout objet et n'importe quelle dimension,... On vend aussi sur commande, les matériels musicaux.

Quels sont vos clients visés ?
  • Jacques Kambayi : Il n’y a pas de clients visés chez Golden Business. Tout le monde qui désire nos services est client
Quel rôle joue Golden Business dans la jeunesse congolaise ?
  • Jacques Kambayi : Comme j'en ai parlé ci-haut, il ne faut pas dissocier la Fondation et Golden Business Multi-Services. Golden Business est fils de la Fondation Kambayi Jacques : il contribue dans la lutte contre le chômage, la misère et la pauvreté. «LCMP».
 Vos tarifs sont-ils accessibles à tous ?
  • Jacques Kambayi : Nos tarifs sont très abordables parce que nous recevons des commandes venant aussi de très loin en province.

Pourriez-vous vous dire satisfait des retombées de vos réalisations ? Si oui, qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
  • Jacques Kambayi : Si j'étais satisfait ? Je répondrai par oui et non. Oui parce que tout ce que je tente de faire tient et je suis positif dans tout ce que je veux faire. Non parce que je n'ai pas encore reçu à avoir une chaîne de télévision comme c’est aussi mon souci. Une fois trouvée, là je me sentirai bien !
    Jacques Kambayi en plein émission pour la RTNC
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
  • Jacques Kambayi : Les difficultés ! Il y en avait autant hier. J'ai plus énuméré celle en rapport avec mon remplaçant. Qui pouvait intérioriser ma pensée. Aujourd'hui, je suis fier parce qu'à mon absence sur terrain, j'ai des bons remplaçants qui rallongent toutes mes pensées aux personnes visées.
Vous étiez candidat aux élections du 23 décembre reportées au 30 décembre 2018 comme député national dans la ville de Kananga au Kasaï-central : quelle était la motivation de cette candidature ?
  • Jacques Kambayi : J’étais candidat député national dans ma province, Kasaï Central, dans la circonscription de Kananga ville. La motivation est plus l'orientation divine. Dieu de KADIMA bien que j'en avais les ambitions, m'a dit à travers les prophètes comme notre église est prophétique qu'il est temps d'entrer dans la course politique. C'est une promesse de plus de 15 ans et aujourd'hui quand nous voyons cela s'accomplir, nous ne pouvons que le louer. Tout ce qu'il me dit de faire, je le respecte et je sais qu'un jour je siégerai au palais du peuple. 
En ce qui concerne ma défaite, mes électeurs doivent se calmer. Je crois en notre justice et je pense que la vérité sera établie. Je promets à mon peuple que je serai toujours à ses côtés tout en leur remerciant par la même occasion de sa grande confiance en ma personne exprimée à travers les urnes.

Quel est votre dernier mot ?
  • Jacques Kambayi : Je dis merci à mon Grand Maître, Dieu de KADIMA Souverain Sacrificateur pour m'avoir façonné, orienté dans ce long parcours et voilà qu'on veut atterrir. Je dis merci à une personne très précieuse aussi pour moi. Derrière un grand homme, il y a toujours une grande dame, dit-on. Il s'agit de ma femme, mon épouse, mon petit cœur, mon climatiseur, ... cette femme m'a beaucoup soutenu, quand je dis beaucoup c'est alors beaucoup. Merci à elle !!!
J'aime mon pays la RD CONGO, j'aime ma province KASAI CENTRAL, J'aime ma ville de KANANGA.  Merci !

"Tous les désireux de nos services peuvent le faire par :
  • Pages Facebook :
  • Instagram
- @goldenbusinessms
- @fkjasbl
  • Twitter : @fkjasbl
 Appeler
+243841369941; 
+243815460333

Adresse
Avenue Opala n°8bis, Commune de Kasa-Vubu, Kinshasa, République démocratique du Congo
Par Fady-Ambroise WISHIYA Dibaya

samedi 8 septembre 2018


Entrepreneure par passion et désireuse d’être indépendante depuis son enfance, Judith Nonda décide de se lancer dans la mode comme styliste et modéliste.
Judith Nonda
Belle et ambitieuse ; agée de 24 ans, Judith Nonda est licenciée en Gestion des entreprises de l'UPC. En septembre 2016, elle crée sa marque de vêtements appelée : « JNF ». Dans un laps de temps, elle arrive à conquérir un bon nombre des kinois par des petites touches, mais qui font toute la différence.
Ce qui l’a fait apprécier parmi ses clients dans un marché aussi concurrentiel sont : la qualité des tissus utilisés ; la couture ; la rapidité de service avec une livraison offerte ; un emballage pro au design de la marque ainsi que sa disponibilité en étant à l’écoute de sa clientèle. « L’élégance dans la simplicité ».

Comment Judith Nonda se qualifie-t-elle ?
Elle se qualifie comme une souriante acharnée du travail, celle qui se préoccupe à rendre la vie facile aux autres dans ce qu’elle entreprend.

Quels sont les mots qui la décrivent mieux ?
Il y'en a tellement beaucoup mais les 3 tops de ceux qui lui passent par la tête sont : souriante, indépendante et  intègre.
Judith Nonda
Comment s’est-elle lancée dans la mode ?
« J'ai fait mes débuts dans la mode en 2013 en tant que mannequin et au fur et à mesure j'y ai pris goût, ensuite et venu le moment où je devais arrêter. C'est alors que je me suis lancée dans la création d'une ligne de vêtement dénommé JNF où nous proposons à notre clientèle des vêtements conçus avec des tissus africains soigneusement sélectionnés dont les chemises, des t-shirts et polos jusque-là mais nous projetons d'élargir notre panel d'ici peu et à l'achat la livraison est offerte car jusque-là  nous ne vendons qu’en ligne »

Pourquoi avoir créé sa propre boite ?
« J'ai lancé JNF par conviction et par passion. J'ai toujours voulu être libre et indépendante dans mon travail; l'entrepreneuriat c'est le lieu où  nous avons la liberté de faire un travail que nous aimons, un travail où on est en accord avec nous-mêmes, l'entrepreneuriat nous donne le pouvoir de travailler à notre façon et de changer les choses à notre façon.  JNF c'est mon pari, mon rêve, mon travail et ma passion ».

D'où lui est venu l'idée du nom de la marque "JNF" ?
Il ne faut jamais négliger ces petites inspirations qui nous traversent l’esprit ! Elles peuvent provenir de notre famille ou entourage. Ces pensées  de fois bêtes et banales peuvent prendre un sens à la longue et être l’élément déclencheur de ta réussite.

À la question de l’idée du nom de sa marque, Judith nous répond par ces mots : « En 5ième secondaire j'avais un ami que faisait des graffitis derrière mes cahiers avec mon nom et il m'avait dit si jamais un jour tu as besoin d'un logo tu pourras utiliser ton nom. Ce souvenir m'est revenu  le jour où je devais décider. JNF c'est donc l'acronyme de mon nom Judith Nonda Fatuma. »

Dans quelle mesure intervient-elle dans la création de ses modèles ?
Judith Nonda intervient lors de la création des modèles en commençant par le choix des tissus, le design de chaque pièce et la vérification du produit fini.

A-t-elle suivi une quelconque formation en rapport avec la mode, la couture ou le stylisme ?
Ce qui a trait à la mode, c’est sur le tas qu’elle l’apprit s’est-elle confiée. «  Je n'ai suivi aucune formation dans la mode que ça soit en couture ou en stylisme. »

D’où lui vient l’inspiration de ses modèles ?
Judith s’inspire à travers l’observation des tendances actuelles sur le marché et en écoutant la demande de sa clientèle.

Comment fixe-t-elle les prix de ses produits ?
« Nous partons du coût de la matière première principalement les tissus, du coût de la main d'œuvre, du service de livraison et nous mettons une marge bénéficiaire pour continuer à tourner. »

JNF utilise quels moyens de distribution pour ses produits ?
Pour la distribution, JNF passe très souvent par internet via les réseaux sociaux notamment Facebookhttps://www.facebook.com/jnfdesign/ et Instagram: @JNF_design, sur un site revendeur de leurs articles ou parfois lors des descentes sur les lieux où  leurs cibles se réunissent.
JNF a également un service commercial qui s'occupe de partager et publier sur Whatsapp (+243812662074) a des différents contacts à chaque fois qu'il y a un arrivage ainsi elle reste proche et à l'écoute de sa clientèle.

De qui est composée l'équipe JNF ?
Étant une petite entreprise en croissance, elle est composée d’un concepteur, un photographe, un couturier, des revendeurs qui travaillent à temps partiels juste quand le besoin se présente et d'un manager dont Judith qui coordonne tous les travaux.


Quelles sont les difficultés que Judith Nonda rencontre en tant que jeune entrepreneure ?
« Les difficultés sont nombreuses mais dans mon domaine je soulèverai premièrement la qualité de la main d'œuvre sur le marché et la seconde difficulté c'est les moyens financiers. »

À part la mode, y a-t-il encore un autre domaine dans lequel elle aimerait se consacrer ?
Oui, il y en a : en dehors de la mode, Judith souhaiterait se consacrer à l'éducation et l'encadrement des enfants en général et de la jeune fille en particulier.
Quelles sont vos ambitions ?
« Faire de JNF l'une des marques reconnues en RDC, et pourquoi pas au niveau international. »
Judith Nonda Fatuma
FacebookJNF
Instagram : @jnf_design
Whatsapp : +243812662074

Alors, vous savez à présent qui contacter pour vos vêtements en tissus africains !
Si vous avez également des avis ou question sur JNF, merci de les laisser en commentaire.
Fady-Ambroise D.W. vêtu en JNF

Plume & Flûte, un livre de Fa. Wishiya Dibaya aux Éditions Mabiki

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices, Ça fait un bail, je sais ! Mais pour me rattraper : je vous amène une bonne nouvelle, ...