Si je suis Ministre
Je serai vôtre, enfants de cette patrie,
Ma voix portera vos douleurs, vos cris,
Le peuple d’abord, sans masque ni mépris,
Ma route suivra vos pas, vos envies.
Mes compétences, je les rends à l’État,
Mon expérience ne servira que ça,
Pas de calcul, ni de jeu sous contrat,
Mais l’intérêt pur d’un peuple en combat.
Je n’aurai rien que le feu du service,
Pas de fortune, ni deals en coulisse,
Pas de rétro, ni pacte qui se glisse,
Mais l’honneur franc, loin des sombres malices.
Que ma famille oublie mon nom, mon sang,
J’aurai choisi d’aimer plus grand, plus grand,
Le peuple entier sera mon lien vivant,
Et mes enfants, ceux qui pleurent, les souffrants.
Je ne serai pas Ministre pour régner,
Mais pour guérir, bâtir et pardonner,
Pas pour briller, ni pour emprisonner,
Mais pour servir sans jamais abandonner.
Je marcherai droit, même seul dans la nuit,
Sans compromis, sans détours, sans appui,
Car la justice ne se vend ni s’enfuit,
Elle se tient là, où le peuple s’unit.
Je serai l’écho des voix sans pouvoir,
Le cri des rues, le silence du soir,
Le chant des mères, le regard sans espoir,
Et l’art de vivre sans trahir le devoir.
Si je suis Ministre, je serai feu,
Un feu qui éclaire sans vendre les vœux,
Et dans ce rôle, je veux n’être qu’un vœu,
Celui du peuple, en plein jour, à ciel bleu.
Si je suis Ministre, Fa Wishiya Dibaya
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