Fady Ambroise

Hello ! C'est ici que NOUS partageons sur la vie au quotidien : poèmes, pensées, analyses et interviews. N'hésitez pas à nous laisser vos avis en commentaire !

Affichage des articles dont le libellé est Poème. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Poème. Afficher tous les articles

jeudi 31 juillet 2025

Si je suis Ministre 


Je serai vôtre, enfants de cette patrie,  

Ma voix portera vos douleurs, vos cris,  

Le peuple d’abord, sans masque ni mépris,  

Ma route suivra vos pas, vos envies.  


Mes compétences, je les rends à l’État,  

Mon expérience ne servira que ça,  

Pas de calcul, ni de jeu sous contrat,  

Mais l’intérêt pur d’un peuple en combat.  


Je n’aurai rien que le feu du service,  

Pas de fortune, ni deals en coulisse,  

Pas de rétro, ni pacte qui se glisse,  

Mais l’honneur franc, loin des sombres malices.  


Que ma famille oublie mon nom, mon sang,  

J’aurai choisi d’aimer plus grand, plus grand,  

Le peuple entier sera mon lien vivant,  

Et mes enfants, ceux qui pleurent, les souffrants.  


Je ne serai pas Ministre pour régner,  

Mais pour guérir, bâtir et pardonner,  

Pas pour briller, ni pour emprisonner,  

Mais pour servir sans jamais abandonner.  


Je marcherai droit, même seul dans la nuit,  

Sans compromis, sans détours, sans appui,  

Car la justice ne se vend ni s’enfuit,  

Elle se tient là, où le peuple s’unit.  


Je serai l’écho des voix sans pouvoir,  

Le cri des rues, le silence du soir,  

Le chant des mères, le regard sans espoir,  

Et l’art de vivre sans trahir le devoir.  


Si je suis Ministre, je serai feu,  

Un feu qui éclaire sans vendre les vœux,  

Et dans ce rôle, je veux n’être qu’un vœu,  

Celui du peuple, en plein jour, à ciel bleu.


Si je suis Ministre, Fa Wishiya Dibaya 

WWW.FADYAMBROISE.NET



dimanche 3 décembre 2023


Quand vient le temps des élections
Les politiciens font des promesses
Mais hélas, ils ne tiennent paroles
Ils oublient le peuple, ils le délaissent
Ils le trahissent pour quelques voix

Et le peuple pleure, comme la pluie
Qui tombe un dimanche matin
Sur les toits, sur les rues, sur les vies
Qui s'écoulent sans espoir, sans lendemain
Qui se noient dans l'indifférence

Les politiciens sont tous les mêmes
Ils se ressemblent, ils se protègent
Ils se disputent, ils se partagent
Le pouvoir, l'argent, les privilèges
Ils se moquent du peuple, de ses problèmes

Et le peuple souffre, comme la pluie
Qui tombe un dimanche matin
Sur les plaies, sur les cris, sur les envies
Qui se taisent sous la peur, sous le chagrin
Qui se meurent dans la violence

Les politiciens ont tous les moyens
Ils contrôlent les médias, les institutions
Ils manipulent les opinions, les émotions
Ils achètent les consciences, les soutiens
Ils font tout pour gagner les élections

Et le peuple rêve, comme la pluie
Qui tombe un dimanche matin
Sur les fleurs, sur les couleurs, sur les amis
Qui s'éveillent à la joie, à l'espoir, au destin
Qui s'épanouissent dans la lumière

Mais le peuple n'a pas beaucoup de choix
Les politiciens ont tous les armes
Ils utilisent la force, la violence
Ils utilisent la peur, la menace
Ils utilisent la fraude, la triche
Ils font tout pour garder le pouvoir

Et le peuple lutte, comme la pluie
Qui tombe un dimanche matin
Sur les pierres, sur les murs, sur les défis
Qui se dressent contre l'injustice, contre le malin
Qui se brisent dans la révolte

Le peuple vit et espère
Il sait que rien n'est jamais perdu
Il sait que tout peut changer un jour
Il sait que son vote a de la valeur
Il veut une autre histoire

Rapaces de décembre, Fa Wishiya Dibaya

dimanche 23 août 2020

YUMA !

Tongo Etani,
Elenge mobali alamuki
Bilombe na balabala
Bangazami
Bato na balabala
Bapanzani !

Ye ko elenge,
Na monoko mwa ye kaka kelasi
Mpe ndako ya Nzambe.
Masanga ya makasi
To basi,
Etalaka ye te.

Na kati ya batomboki,
Bameli-bangi
Mpe bakuzu,
Oyo ya ye mutu
Kaka na buku
Moyi mpe butu.

Po na baye ya mbula na ye
Azali « Yuma ».
Azwa bakombo nyonso
Kasi akipa te !
Mbakasa, Ngrotobobo,
Tii babakisa « Fumu-ntshik ».
Kasi, akipa te !

Basanza mpe bambula ekoleka
Elenge akokoba kaka
Na kelasi na ye
Wana baye ya mbula na ye
Bakokokoba mpe
Na boyanké na bango :

Bamuzikano na mikili,
Bango bayebi !
Elamba ebima,
Bango balati !
Nzembo ebima,
Bango bayembi !
Ata ya bosoto,
E’sala rien !
Bango koo « ba-branchés »,
Bambati neti collant
Mpe na nse ya loketo,
Neti ekweya !
…Na koseka

Kelasi esilaka te,
Esili !
Yuma akoti ville
Na nse ya moyi,
Se kotambola !

Mikanda na lipeka ;
Sapatu ya kotengama
Neti esila.
Kasi ye mpiko, se koyika !

Wana banzele na balabala,
Mokolo moko te batala !
Elongi ya mpiaka,
Nani akipa !
Ye ko musenzi
Mpe libabe ya fami ;
Asili nde kosila,
Na ya bango matongi.

Lokola nzete ebotaka mbuma
Mpe Nzakomba asalaka,
Koluka na ye epesi lifuti
Yuma azwi musala
Na Ndaku ya Babombi mosolo.

Musala epesi bozui
Elongi ya mpiaka,
Eboti mafuta ;
Esika ya mikuwa,
Eboti misuni.

Bapesi-bakombo balalaka te
Yuma akomi « Prêtre »,
Mbakasa akomi « Prezo ».

Bango koo baye ya mbula naye
Kasi bakobenga ye « Vié » !
Mosolo ebakiseli ye nde mbula ?
To ekitisi nde oyo ya Bayanké ?

Bayanké bakoma bayuma
Yum’ango nde Ngai,
Lelo Mokomi.

"Yuma", un poème du recueil "Plume et Flûte", Editions Mabiki 2019. Fa Wishiya Dibaya

Illustration de l'artiste GKanushipi

#PlumeEtFlûte
#LittératureCongolaise
#ÉditionMabiki
#YUMA

samedi 1 août 2020

Ta mort un coup de tonnerre 
D’après l’horloge, c’était ton heure 
Un peu dur, un peu triste, 
Dans un cœur meurtri, 
De voir un corps rempli de vie ; 
De voir un être à fleur d’âge 
Quitter la terre, plein d’énergie. 

Tu es parti emportant avec toi, 
Ce que fut Nous ; 
Tu es parti nous léguant dans l’étroit, 
Un grand trou 
L’horizon obscurci, le lendemain,
Un grand flou. 

Aucune mélodie ne sait nous apaiser : 
Les conseils, les prêches, les citations, 
Ne savent nous consoler 
De l’affliction causée par ta disparition.

On doit donc oublier ! 
Ou nous habituer,
S’habituer au vide 
Mais dur de tourner la page. 

Ta mort un coup de tonnerre 
D’après l’horloge, c’était ton heure
Un peu dur, un peu triste, 
Dans un cœur meurtri, 
De voir un corps rempli de vie ; 
De voir un être à fleur d’âge 
Quitter la terre, plein d’énergie.

"Adieu Bolamba", un poème du recueil Plume et Flûte de Fa Wishiya DibayaÉditions Mabiki-2019, que je dédie à tous nos morts, à ma mère, à ceux qui sont partis emportant avec eux notre Nous, ceux dont l'absence continue à nous attrister...

#1erAoût 
#AdieuBolamba
#PlumeEtFlûte
#LittératureCongolaise
#FaWishiyaDibaya

mercredi 29 juillet 2020


Puisque l’écriture est une expression, 
Alors j’écris ; 
Puisque l’écriture est une transmission, 
Alors je lègue ; 
Puisque l’écriture est une expiation, 
Alors je me repens ; 
Puisque l’écriture est une expansion, 
Alors je répands ; 
Puisque l’écriture est une dénonciation, 
Alors je dévoile ; 
Puisque l’écriture est une exposition, 
Alors je m’exhibe. 

J’écris pour demeurer  intemporel 
Dès que j’aurai quitté cet état corporel. 
J’écris pour naviguer, divaguer, blaguer 
Quand chez moi, l’affliction élit domicile. 

J’écris pour le meilleur et les primes de l’écrit ! 
J’écris pour le plaisir de me lire et me faire lire; 
J’écris car l’écriture est ma plume, ma flûte et ma lyre !
Zut ! Je scrute les opprimés, je sculpte les martyres.

Puisque l’écriture est sans espace, 
Pas besoin de case ; 
Puisque l’écriture est un testament, 
J’écris comme un mourant ;
Puisque l’écriture est un  voyage, 
Je lève l’ancre ; 
Puisque l’écriture est une naissance, 
J’y donne mes sens !

"L'écri-sculpture", un poème du recueil Plume et Flûte de Fa Wishiya Dibaya, Éditions Mabiki-2019

#PlumeEtFlûte
#EcriSculpture
#faWishiyaDibaya 
#LittératureCongolaise

jeudi 5 mars 2020

Je n'écris pas à la demande
Je ne suis pas poète à la commande.
Plume féconde
J'écris à la seconde,
Ça peut prendre des jours
Des mois
Pour moi,
Et même des années.

Je ne suis pas poète à la commande
Comme ceux qui opèrent des miracles
Et prophéties, à la demande.
Comme un Oracle
De façon surprenante
L'inspiration me percute.
Elle me trouve,
Elle me trouble,
Je m’exécute,
Je tremble.
Et, c’est la transe…

C’est la danse de mots
Celle qui hisse des maux
Encore plus haut
Pour rendre plus beaux
Les visages moroses.

J’écris à la demande
Des esprits à la commande ;
De ces yeux qui me regardent
Avec tristesse
Comme seule expression ;
De ce vent qui me chatouille,
Pour exciter ma sensibilité.

J’écris à la demande
De ces maux qui me tourmentent,
Qui s’agitent et cogitent
Pour que prennent fin
Ces peines récurrentes.

J’écris à la demande
Des vies brisées,
Des envies inouïes,
Des souffrances oubliées,
Des blessures inavouées,
Des enfances pulvérisées,
Des âmes lésées,
Des êtres délaissés,
Des silences criants,
Et des murs chiants.

« Poète à la demande », Fa. WISHIYA DIBAYA







samedi 15 février 2020

Une Lune sans éclat se présentait au monde. Quelquefois, elle rencontrait le soleil et malgré les efforts déployés par ce dernier cela ne changea rien.

Elle se présentait car elle y était obligée, personne ne comprenait pourquoi, nuit après nuit elle disparaissait jusqu'au jour où elle décida de se retirer et partir loin.

À sa croissante Lune, elle vit une étoile mais cette étoile brillait tellement qu'elle voulu s'en approcher. Cette étoile était particulièrement Belle, elle dégageait une telle force et un amour qui donna envie à la lune de rester. 

Elles ont appris à se connaître, la Lune retrouva son éclat, un éclat que jamais auparavant elle n'eut connu.

Lors de son apparition, tous étaient bouche bee car jamais auparavant elle n'avait autant brillé.  Elle avait oublié qu'elle était le réconfort pour certain et cette nouvelle apparition donna un nouvel espoir à tous.

Étoile d'une vie, Celena Ngoy

À lire aussi, du même auteur :
- Maman
- Colombe épouvantail 


vendredi 27 décembre 2019

Les voiles sont levés
Le suspense est fini
Plus rien n'est caché
L'horizon s'est éclairci

Plus de doute,
À la tombée de la sentence
Finies les spéculations.
Ainsi paie la patience
En monnaie de singe ?

Avons-nous misé haut ?
Ou l'on s'est trompé de trajectoire ?
Mais enfin :

Les voiles sont levés
Le suspense est fini
Plus rien n'est caché
L'horizon s'est éclairci.

Le ciel est clair
Les résultats sont là
Finis les leurres
La brume a disparu.

De nos yeux impuissants
Se consument les illusions
Dans la cheminée du présent.
Adieu rêves en porcelaine !

Les voiles sont levés
Le suspense est fini
Plus rien n'est caché
L'horizon s'est éclairci

Plus rien n'est caché
Désormais tout est dévoilé
Plus question de rêves
Chacun connaît son sort
À sa juste valeur ?

La cloche a sonné
Plus rien n'est caché
L'horizon s'est éclairci
Car les voiles sont levés.

"Leurre", poème de Fa. WISHIYA DIBAYA, d'un recueil à venir, 2020.

lundi 23 décembre 2019

Sur la route de la vie
Des cœurs se sont croisés
De près ou de loin, ils se sont
aimés
Comme mère, comme fils
Comme frère, comme sœur
Comme camarade, comme ami(e)s.

Sur le chemin de l’existence
Tant de mains se sont tendues
Des mains pleines de richesses
Des mains pleines de pauvretés;
De chaque côté;

Une aide se fait entendre
Comme une musique
Chaque oreille l’a accueilli à sa manière.

Oh comme elle est belle cette vie
Avec tous ces genres d’envies;
Voguant à la lisière, à l’orée
Des cœurs .

Sur ce corridor à porte ouverte
Une porte qui mène nulle part,
Le vrai amour s’est noué
Pour ceux qui croient en cela
Le désamour aussi a régné;
Pour ceux du renégat.

Sur le chemin de la Vie, un poème de Joe IKA

vendredi 20 décembre 2019

Africain

Africain,
Est-ce descendant de Cain?
Car lui et la haine ne fit qu'un.

Voir son frère évoluer
Lui donne de cauchemar.
Prompt à faire le tintamarre,
Lorsque l'occident 
plébiscite ses descendants.

Africain,
Dans ses rêves,
Devenir Américain.
Et vivre comme
Mikhaïl Gorbatchev.

Africain,
Sa solidarité
N'est valable que pour la consommation,
Quand il s'agit de la production?
Chacun trouve le temps de récréation.

Africain,
Prend conscience de ton état  mesquin,
Accepte de changer ton destin.


Christian EBONGO Yenga,
Écrivain et poète

Plume & Flûte, un livre de Fa. Wishiya Dibaya aux Éditions Mabiki

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices, Ça fait un bail, je sais ! Mais pour me rattraper : je vous amène une bonne nouvelle, ...